Chameleons Blend In

Hamster-dame

En juin dernier (oui ça remonte, mais j’avais pas ce blog à l’époque, alors j’ai pas pensé à prendre des notes :P), je suis allée à Amsterdam avec deux copines, après les derniers exams de ma scolarité (bon il me restait encore ma soutenance en septembre, mais c’est pas pareil :P), le temps d’un week-end (et c’était trop court, faut que j’y retourne, pas eu le temps de voir tout ce que je voulais).

Un canal

Un canal

En tout cas, c’est une ville très mignonne, avec plein de canaux, des maisons parfois un peu tordues, des rues dans lesquelles il est très agréable de se balader… On a fait nos touristes un peu clichés, en s’achetant de l’édam, et en s’émerveillant devant les nombreuses variétés et couleurs proposées pour ce fromage (celui à la moutarde est top !). On a fait un tour en bateau dans et autour d’Amsterdam, on a visité le NEMO qui est le Science Center, l’équivalent de notre Cité des sciences de la Villette (c’était très chouette), fait un tour dans l’American Book Center (oui bon, j’admets, y a plus néerlandais comme librairie, mais je ne lis pas cette langue, alors que l’anglais, c’est dans mes cordes :P) qui l’air de rien, abrite un arbre…

L’arbre de l’ABC, qui traverse les étages

On a également pu voir des baraques à hareng frais (façon fish & chips apparemment), ou encore un bar ambulant, qui se pose par moments pour servir ses clients, qui montent et descendent quand ils veulent, et repart un peu plus tard :

Bar ambulant

Bar ambulant

J’ai pu goûter les bitterballen (littéralement, boulettes amères), ces spécialités locales difficilement descriptibles. C’est supposé être des boulettes à la viande de bœuf, mais j’y ai pas senti beaucoup de viande, avec une sauce un peu épaisse et crémeuse mais un peu amère (vraiment légèrement), le tout entouré de chapelure (oui parce que là dans le ramequin c’est de la moutarde, la sauce un peu épaisse est dans la boulette). C’est plutôt bon en tout cas !

Bitterballen

Bitterballen

On a évidemment été faire un tour dans le Red Light District, réputé pour ses vitrines rouges contenant des femmes en tenues légères prêtes à vendre leurs services. C’est étrangement assez joli au coucher du soleil, avec les lumières rouges. Je ne suis pas très fan de prostitution mais bon, là au moins c’est légalisé et c’est dans un cadre sécurisé alors je préfère ça. Et du coup le quartier est assez sympa, pas mal famé, ni sombre, ni flippant. Bon, après y a des sex shops et des femmes en tenues légères un peu partout, alors n’y amenez p’tet pas vos gamins 😛

Les boutiques de drogues sont aussi monnaie courante, avec en vitrine une description des propriétés des différents produits en vente, selon qu’ils soit hallucinogènes, anxiogènes, énergisants, juste légèrement planants ou autres. Venant d’un pays où c’est illégal, c’est assez étrange de voir ça comme ça, dans une rue commerçante, limite en mode « on vend aussi des téléphones et des appareils photos de grande qualité » dans la même boutique.

Vitrine de différentes drogues

Vitrine de différentes drogues

Du coup ça détonne pas, ça se fond plutôt bien dans le paysage (même si voir dans leurs vitrines des préservatifs en forme de tête de perroquets, de masque à gaz ou encore d’homme-patate, ça attire le regard et on ne peut pas s’empêcher d’en rire -et de se dire que ça ne doit pas être très agréable niveau sensations).

Si si, ce sont des capotes.

Ce weekend était vraiment passé très rapidement, et nous avions été saucées méchamment le dimanche, mais malgré tout, c’était franchement sympa. On est repartis vers la gare, prendre un dernier verre au Van Gogh Café (qui était super mal indiqué sur mon plan alors qu’il était genre juste devant nos yeux pendant les 45mn où on l’a cherché, à savoir qu’il était juste devant la gare, et pas au croisement de deux rues un peu plus loin comme mon guide l’indiquait), un petit bar sympathique avec des tableaux du monsieur peintre en question. Du coup, le musée Van Gogh (comment ça, je fais une fixation sur lui ?) et autres petites choses que nous n’avons pas eu le temps de faire attendront pour une prochaine fois !

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Prince Charming

Never been much of a princess girl.

J’ai toujours trouvé les films de princesse Disney ridicules sur certains points. Je n’ai réalisé que dernièrement pourquoi j’aimais bien Aladdin, La Belle et la Bête et pas vraiment les autres.

Dans la plupart des films de ce genre, la princesse vit une situation compliquée au cours de laquelle un prince, un mec qu’elle n’a jamais rencontré et qui ne vient que pour la gloire de secourir une demoiselle en détresse, débarque out of nowhere, et elle en tombe amoureuse à la seconde où elle l’aperçoit. SERIOUSLY?

Genre « MARIONS NOUS JE TE CONNAIS PAS MAIS LOL TU M’AS SAUVÉE ALORS JE SUIS ÉPERDUE D’AMOUR POUR TOI ». Who. Does. That. ?! Ça doit être chiant à mort, une fois qu’ils apprennent à se connaître et que leurs QI de moule respectifs se confrontent au quotidien. Pourquoi croyez-vous que le film s’arrête avant ça, hein ? Parce qu’en plus d’être la fin du film, le mariage est la fin du voyage, parce qu’y a plus rien à dire après.

Dans Aladdin, au moins, Jasmine n’est pas en mode « oh, un homme riche vient quérir ma main, c’est trop youpiland dans mon cœur ». Elle tombe amoureuse d’Aladdin quand elle apprend à le connaître et ÇA, c’est un vrai message, une vraie valeur. Pareille pour Belle, rebutée par Gaston le prétentieux, rebutée par la bête à cause de ses manières (et peut-être un peu ses crocs et son haleine de bête sauvage). Mais quand il change de comportement, qu’elle apprend à mieux le comprendre et le connaître, là oui, les choses évoluent.

C’est pour ça aussi que j’aime les fins ouvertes qui disent pas « ça se passe comme ça, tout le monde est heureux » parce que y a pas qu’un super vilain et pouf apres le monde est parfait. Et être amoureux n’implique pas nécessairement mariage et enfants (même si à l’époque des premiers Disney c’était beaucoup plus le cas, et la place de la femme dans la société n’était pas la même. Ça me rappelle un article de l’après guerre que j’ai lu sur ce que la femme doit faire pour contenter son mari à la maison et sur le fait qu’elle doit fermer sa gueule parce que diantre, son mari a eu une dure journée, il va pas en plus l’écouter se plaindre. *dies slowly*).

La vie ne commence ni ne s’arrête lorsque l’on rencontre quelqu’un. Et on ne sait jamais vraiment si on restera avec cette personne ad vitam aeternam ! Surtout de nos jours, y a plus beaucoup de gens qui ont au cours de leur vie une seule et unique relation qui dure toute leur vie. D’autant que la moyenne d’âge augmente. C’est moins difficile de rester avec quelqu’un toute sa vie quand la durée de vie est de 30 ans. Mais de nos jours, nous vivons de plus en plus vieux, jusqu’à atteindre 100 ans et plus de plus en plus souvent. Y a des couples pour qui c’est le cas, et qui restent avec la même personne jusqu’à la fin d’une de leurs deux vies en étant toujours aussi amoureux, et c’est super chouette, mais c’est pas le cas de tout le monde.

Pour revenir au cliché de devoir avoir un homme dans sa vie, de tomber amoureuse au premier regard et tout ça.. J’ai envie de dire que si une femme choisit d’avoir quelqu’un dans sa vie, et c’est pas un drame si ce n’est pas le cas, il me semble important que ce soit parce qu’elle en a envie, parce qu’elle a trouvé quelqu’un qui lui correspond, qui la respecte et avec qui elle se sent bien. Parce que le prince charmant n’existe pas. Et heureusement parce que bordel, ils ont tous l’air d’un chiant ! Personne n’est parfait et c’est ça qui fait que l’on est attachants et humains. La perfection c’est aussi chiant que le prince charmant. Rien à redire, rien à construire, ..

Les relations, c’est pas un claquement de doigt et tout est parfait. Ça demande une certaine compatibilité de base, des points communs, des différences, du travail, des compromis, du temps, et plein d’autres choses.. Et c’est ça qui est intéressant, même si parfois c’est compliqué, même si ça fait ressentir tout et son contraire, et que parfois on réalise que c’est pas le moment, ni la bonne personne, d’autres viendront à la suite, et chacune apporte sa pierre à l’édifice, avec sa dose d’erreurs, de compromis et de maturation.

Hopefully, on devient meilleur à gérer ses relations, à choisir son partenaire, et les relations se font plus durables et profondes. Hopefully, on finit par trouver quelqu’un avec qui c’est possible de passer le reste de sa vie, en gardant le respect, l’intérêt, l’amour, tout au long du chemin.

(Bien évidemment, il y a d’autres formats de couples que Homme/Femme, mais je traite ici le point de vue femme par rapport à un homme parce que c’est celui abordé dans ces classiques-là. Il me parait cependant évident que ce que j’exprime comme avis par rapport au couple s’applique à n’importe quelle configuration)

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A way to happiness

Je réalise, que ce qui me rend heureuse, c’est de faire des choses. De m’épanouir dans des projets, de réaliser des rêves, à plus ou moins grande échelle. Ne rien faire, c’est rigolo quelques jours, se reposer, tout ça. Après ça devient très vite déprimant. Ne rien avoir à faire, n’avoir pas de perspective, c’est enlever du sens à sa vie je trouve.

A force de regarder des youtubers qui collectionnent les projets, j’ai fini par passer de « ils ont plein d’opportunités » à « ils s’investissent dans ce qu’ils veulent faire ». Ce qui change entre les deux, c’est la maîtrise des choses. Dans un premier temps, je me disais qu’ils avaient de la chance d’avoir plein d’occasions de faire des choses funs, puis j’ai réalisé que dans la majorité des cas, ils les provoquaient. Chaque projet succède à un autre, parfois ils se superposent, etc. Ramené à ma vie, j’ai remarqué que j’avais un grand projet, et deux trois à côté, pour le plus ou moins long terme, et que c’était tout. Et je me suis rendue compte que c’est pas ce que je voulais. Pas dans le sens « je me suis trompée de voie », mais plutôt dans le sens où je veux me donner des challenges, des projets, réaliser des choses que j’imagine pour le fun mais que je n’envisage jamais à l’étape réalisation parce que ça semble compliqué ou de trop grande envergure. Parce que des daydreams de choses qui seraient cool, mais que je n’envisageais pas forcément de concrétiser, j’en ai. Et pour certains, je me dis : et pourquoi pas ? Certes, ça nécessite parfois des moyens, des choses à mettre en place, des obstacles à franchir, mais c’est ça toute la beauté du truc. Se prouver qu’on en est capable, avoir la satisfaction d’accomplir quelque chose qui nous est cher (même si c’est pas genre le rêve absolu qu’on a depuis tout petit, les petits rêves c’est cool aussi), de prendre du plaisir à le rendre réel et surtout se dépasser, évoluer, grandir au travers de ce projet. Depuis que j’ai compris ça, je veux trouver des choses à découvrir, à apprendre, de nouvelles expériences à tenter, et de manière général, je veux oser me lancer. Aussi cliché que cela puisse paraître, le voyage compte tout autant, si ce n’est plus que la destination, parfois.

Et même si ça peut sembler être une manière de ne jamais se poser, on est là loin de l’idée de passer sa vie à courir après le bonheur… après sa vie, au fond. Je suis beaucoup plus dans le seize the day, je savoure davantage les bons moments et ne les regarde quasiment plus avec ce regret que ça soit terminé et l’impression de ne pas en avoir vraiment profité. Parce que je m’épanouis, je VIS vraiment ces moments, et je n’ai plus l’impression de passer mon temps à attendre que les choses arrivent et à regretter qu’elle soit déjà passées. Je vis ma vie, je ne cours plus après. Ça ne veut pas dire que je ne regarde pas en arrière. Je le fais juste d’une manière différente, le sourire aux lèvres, et le bonheur de l’avoir vécu.

L’autre raison pour laquelle j’ai envie de créer des choses, d’en partager, c’est d’avoir une influence dans la vie de quelques personnes, et de savoir que mon existence aura servi a au moins une personne. Je sais que c’est déjà le cas, mais je veux continuer d’avoir un impact sur les autres, de les aider, et d’améliorer leurs vies dans la mesure de mes compétences et de mes capacités. Il y a probablement une part d’égoïsme, puisque je le fais en partie pour la sensation que ça me procure, mais peu importe, je l’assume pleinement et de toute manière, ce n’est pas la seule raison. Cette sensation provient du fait que ces gens se sentent mieux, donc c’est une forme d’égoïsme altruiste. Je crois ?

Je ne prétends pas que c’est la solution pour tout le monde ou que j’ai LA recette du bonheur. Mais je pense en détenir une, qui en tout cas marche pour moi. Ma vie est vraiment plus agréable. Je suis moins souvent triste, j’ai moins de coup de mou, j’apprécie les relations que j’ai, les moments de partage, je réalise l’importance de détails qui semblent insignifiants, je savoure ce que j’ai et de manière générale, je me sens mieux, et plus a même de faire face aux difficultés, parce que je me suis prouvé qu’elles étaient surmontables et que… oui… elles ne m’ont pas tuées et m’ont rendue plus forte.

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The Road Not Taken

J’ai décidé de faire une « rubrique » intitulée : Ces gens qui m’inspirent. Je vais principalement me concentrer sur des gens qui pourraient vous inspirer aussi, pas des personnes de ma vie privée, histoire que 1/ça reste ma vie privée 2/ça puisse vous être utile à vous aussi.

Je suis pas mal de vlogueurs anglophones sur youtube, et de temps en temps, y a des vidéos qui me touchent beaucoup, qui me font réfléchir, surtout quand elles tombent à des moments appropriés dans ma vie. Et j’ai souvent envie de partager, ici me semble un bon moyen pour ça.

Aujourd’hui, je vais vous parler de Joe Homes, ou plus particulièrement de l’une de ses vidéos. Y en a plusieurs de lui qui m’ont inspirées, mais en ce moment, celle qui me « hante » un peu, c’est celle sur un poème de Robert Frost appelé The Road Not Taken. J’aurais pu partir directement du poème, au lieu de la vidéo, mais ses réflexions autour du poème sont aussi importantes pour le coup. Les premières secondes de la vidéo sont la récitation du poème. Je vous le note en dessous pour que vous puissiez le lire en même temps si besoin.

The Road Not Taken

Two roads diverged in a yellow wood,
And sorry I could not travel both
And be one traveler, long I stood
And looked down one as far as I could
To where it bent in the undergrowth;

Then took the other, as just as fair,
And having perhaps the better claim,
Because it was grassy and wanted wear;
Though as for that the passing there
Had worn them really about the same,

And both that morning equally lay
In leaves no step had trodden black.
Oh, I kept the first for another day!
Yet knowing how way leads on to way,
I doubted if I should ever come back.

I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
Two roads diverged in a wood, and I—
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference.

          La Route non prise

Deux routes divergeaient dans un bois jaune
Et désolé de ne pas pouvoir prendre les deux
Et ne sois qu’un seul voyageur, je suis resté longtemps
A regarder l’une des deux aussi loin que je le pouvais,
Jusqu’au point où son virage se perdait dans les broussailles

Alors j’ai pris l’autre, tout aussi séduisante
Et peut-être encore plus justifiée
Parce qu’herbeuse et manquant quelque peu d’usure
Bien que franchement, les passages,
Les aient usées à peu près de façon identique

Et toutes les deux se reposaient, ce matin là,
Sous des feuilles qu’aucun pied n’avait noircies
Ah! J’ai gardé l’autre pour un autre jour!
Sachant pourtant comment un chemin nous mène à l’autre
Je doutais que jamais j’y revienne à nouveau

Un jour je me retrouverai à raconter avec un soupir
Quelque part dans un lointain avenir que
Deux routes divergeaient dans un bois, et moi,
J’ai pris celle par laquelle on voyage le moins souvent,
Et c’est cela qui a tout changé.

Vous l’aurez compris, ce poème parle de la confrontation à un choix et entre autre du fait qu’il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » route. Il y en a plusieurs, et chacune amènera à quelque chose de différent, sans que l’on sache toujours quoi. Et que parfois ça fait du bien de prendre un peu de risque, et de s’aventurer sur des sentiers qui peuvent sembler un poil effrayant, moins sécurisés, …
La réflexion de Joe (que je vais limite paraphraser beaucoup de fois dans la suite de cet article tellement je suis d’accord avec son raisonnement et que je m’étais déjà fait certaines de ces réflexions par moi même) autour de ce poème souligne que c’est certes une façon d’interpréter le poème, mais qu’elle souligne également qu’à trop hésiter à faire un choix, on finit souvent par choisir de ne pas choisir, ce qui est un choix, alors autant en faire un plus utile au lieu de repousser la réflexion. The Road Not Taken, c’est peut-être aussi ça. Le choix non fait devient une route non prise, et en ne le faisant pas, cela ne fait qu’ajouter une possibilité pas exploitée.

C’est parfois difficile d’accepter de prendre une décision, et de l’assumer par la suite. Je me suis retrouvée plusieurs fois à des croisements importants pour ma vie ces derniers temps, effrayée par la « bonne » décision à prendre. Cette vidéo m’a aidé à réaliser que bien souvent il n’y avait pas de bonnes décisions. Que mes choix me feraient avancer, d’une manière ou d’une autre, de manière positive, et qu’il fallait que je choisisse celle qui me semblait plus appropriée à qui je suis. Et Joe m’a fait réaliser que l’important ce n’est pas de prendre la bonne décision, c’est de prendre une décisions et de décider que c’était la meilleure que l’on pouvait prendre étant donné les circonstances, parce que c’est celle que l’on s’est choisie pour nous, et qu’elle mènera à ce qu’elle doit mener.

Ça me rappelle une discussion avec un ami très proche durant laquelle il me racontait qu’en tant que vendeur saisonnier lorsqu’il avait des clients indécis, il choisissait à leur place, et leur demandait par la suite comment ils se sentaient face à ce choix. Avaient-ils envie de le suivre ou étaient-ils déçus que ce choix-là parmi les propositions qui les tentaient aient été désigné. Le client réalisait alors ce qu’il avait réellement envie de choisir, et selon sa réaction choisissait ou non la proposition de mon ami. C’est une bonne façon de faire je trouve, parce que je réalise très souvent quand on me demande ce que je veux et que j’hésite, il y a très souvent une option qui me tente mais que je n’ai pas vraiment envie de prendre. Sauf que cela prend parfois du temps à réaliser.

J’essaye de me concentrer davantage là dessus quand je fais mes choix, dorénavant, et c’est en m’imposant une décision sur un choix d’avenir que j’ai réalisé que je ne l’avais jamais vraiment désirée et que j’étais soulagée de le réaliser et de ne pas suivre cette route.On est tous confrontés à des choix, en permanence. Que ça soit quelle pâtisserie choisir à la boulangerie, quelle formation entamer, comment réagir face à une situation, que faire de sa vie..

Parfois, il n’y a que deux options, parfois il y en a une infinité. Et souvent on peut se sentir sous pression, on attend de nous quelque chose, que ça soit la société, les amis, la famille, ou même soi-même. Il y a les voies saluées et celles moins. Et ça nous terrifie parce qu’on reste sur cette idée de BONNE et de MAUVAISE décisions qui créent notre indécision et notre incapacité à choisir de peur de faire le mauvais choix. Dans ces moments là, il me semble important de s’écouter soi même avant tout, et si cela ne suffit pas, de peser les pour et les contre et estimer quelle est la meilleure situation pour soi-même. Et puis il y a aussi l’amalgame = je suis qui je suis parce que j’ai pris telle ou telle décision / j’ai pris telle décision parce que je suis qui je suis. Et au final le 2e est  bien plus approprié. C’est nous qui choisissons la voie que l’on emprunte, donc c’est que l’on est déjà cette personne en la prenant. Le choix ne nous définit pas, il exprime qui l’on est. La nuance est subtile, mais elle est là, et me semble importante.

Je suis contente de laisser les routes not taken (aussi bien les absences de décisions que les chemins que j’ai décidé de ne pas prendre) derrière moi et m’efforce d’assumer mes choix, de ne pas culpabiliser et de ne rien regretter. C’est plus facile à faire depuis que j’essaye, dans la mesure du possible, d’apprendre à mieux me connaître, d’appréhender qui je suis et ce que JE veux, pas ce que les gens aimeraient pour moi et quels sont leurs intérêts dans l’histoire. Et je suis persuadée que cette façon de faire, cette route choisie pour avancer dans ma vie, contribue à faire de moi une personne plus heureuse, parce que plus attentive à mes envies et besoins. Je ne dis pas pour autant que les choix sont faciles. Certains sont difficiles à prendre parce qu’on sait qu’ils amènent des moments difficiles et douloureux, mais ils sont souvent nécessaire pour aller mieux derrière et faire ce que l’on souhaite.

Et si la route choisie n’amène pas à ce que l’on attendait, eh bien, cela ne sera qu’une épreuve supplémentaire à surmonter qui nous aide à grandir et à apprendre de nos erreurs. Et au moins, on l’aura fait.

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Of New York and New Yorkers

J’ai eu l’occasion la semaine passée de partir une semaine à New York (et un peu dans le New Jersey) pour aller voir l’un de mes frangins qui a élu domicile là bas depuis bientôt un an. Et on va pas se mentir, les États-Unis sont un immense pays qui n’a pas que la taille de son territoire de démesurée. Les buildings sont overwhelming, bien, bien, bien plus haut qu’à Paris, par exemple. Entre 50 et 100 étages facile pour pas mal. Mais se mettre au pied d’un tel building vous donnera tout autant cette impression. Au point de devoir vous arrêter de marcher si vous ne tenez pas à tomber en regardant si haut.

Un batiment quelconque au pied duquel j'ai eu le vertige

Un building quelconque au pied duquel j’ai eu un poil le vertige (© Lexxie)

Je suis personnellement montée en haut du 30 Rockefeller Plaza (aussi appelé le Rock), dont les deux attractions principales sont les visites des studios de la NBC et le « top of the Rock », à savoir la vue panoramique du haut du building (67 à 69e étages pour les points d’observation), et je peux vous dire que c’est sacrément haut.

30 Rock (© Lexxie)

Allez, j’suis sympa, je partage (une partie de) la vue de là-haut :

View from the top of The Rock (© Lexxie)

Dans le genre plus grand, les panneaux publicitaires, les voitures, certains contenants de boisson, certaines avenues, etc. Mais bon, on s’y fait ^^

Une autre chose à laquelle on se ferait bien : l’amabilité des gens. De manière générale, j’ai remarqué que pas mal de New Yorkais étaient bien plus polis qu’en France : notre réputation de mauvais accueil de touristes ne me surprend pas tellement quand je vois (à NY) les commerçants demander comment ça va avant d’encaisser nos articles, ou n’importe qui s’excuser dans la rue même si c’est moi qui leur ait foncé dedans par accident. Ou encore ce monsieur qui – voyant mon frère et moi-même, sortant d’une bouche de métro, chercher dans quelle direction nous diriger – m’indique en souriant en pointant deux directions opposées en me disant « uptown » puis « downtown » respectivement, avant de continuer son chemin, sans même que nous ayons à demander quoi que ce soit, et sans être intrusif.

Bon par contre, arriver aux States et me faire prendre pas aimablement mes empruntes digitales et ma photo, j’aime moyen.. (1984 much?). Ça m’a refroidie.. Juste avant, panneau dans la file d’attente disant grosso modo : « on vous souhaite la bienvenue, espérons que vous aurez un accueil chaleureux, etc ».
Eh ben, je crois qu’avec la personne de l’immigration qui nous a « accueillie », on repassera, pour l’accueil chaleureux. Le mec : « Passport. Four fingers of the left hand. Thumb. Four fingers of the right hand. Thumb. Picture. Next. » (Il n’a pas dit un mot de plus, juste répété ça à chacun d’entre nous).
Sans parler du moment où il fait tomber mon passeport dans son box. Il met bien 10 secondes (sans exagérer, 10 réelles secondes) avec un profond soupir avant de se décider à se baisser pour le ramasser. Genre je veux bien que tu fasses ça toute la journée et que tu n’aimes pas ton job, je peux le concevoir, mais bonjour/au revoir non ? ou j’sais pas.. faire des phrases ? montrer un poil d’amabilité ?
Déjà que c’est pas agréable de se faire ficher quand tu arrives dans un pays, mais alors par quelqu’un d’aussi aimable..

Comme quoi, comme partout, à New York, on trouve de tout (bonjour j’enfonce des portes ouvertes), mais de manière générale, j’ai trouvé les gens plus aimables qu’à Paris (que j’ai plus l’habitude de fréquenter).

Je pourrais vous raconter encore plein de choses sur mon séjour à NYC, comme l’immensité de Central Park qui est plus vallonné et moins forestier que ce que j’imaginais, comme l’arche qui ressemble beaucoup à notre Arc de triomphe sur Washington Square, sur mes expériences culinaires parfois hasardeuses, sur comment on passe des États-Unis à la Chine puis à l’Italie en à peine quelques rues, sur le nombre de Starbucks, McDo ou Duane Reade qu’on s’est amusés à repérer, sur les escalators en bois de chez Macy’s, sur le Hulk en Lego de Toys R Us, sur Times Square qui pique les yeux, sur les églises Gospel qui font payer 20$ l’entrée aux touristes et où de toute manière la queue est trop longue pour espérer entrer ou voir quelque chose à moins d’être là depuis au moins 2h, ou encore sur les marmottes et des écureuils que j’ai pu croiser dans différents parks, mais au final, je préfère vous quitter avec une photo prise de l’autre côté de l’Hudson (la rivière) qui donne cette magnifique vue de NYC. Stop le blabla. 😛

Vue sur New York depuis l'autre côté de l'Hudson (New Jersey)

Vue sur New York depuis le New Jersey (obviously ©Lexxie aussi)

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