Chameleons Blend In

Hamster-dame

En juin dernier (oui ça remonte, mais j’avais pas ce blog à l’époque, alors j’ai pas pensé à prendre des notes :P), je suis allée à Amsterdam avec deux copines, après les derniers exams de ma scolarité (bon il me restait encore ma soutenance en septembre, mais c’est pas pareil :P), le temps d’un week-end (et c’était trop court, faut que j’y retourne, pas eu le temps de voir tout ce que je voulais).

Un canal

Un canal

En tout cas, c’est une ville très mignonne, avec plein de canaux, des maisons parfois un peu tordues, des rues dans lesquelles il est très agréable de se balader… On a fait nos touristes un peu clichés, en s’achetant de l’édam, et en s’émerveillant devant les nombreuses variétés et couleurs proposées pour ce fromage (celui à la moutarde est top !). On a fait un tour en bateau dans et autour d’Amsterdam, on a visité le NEMO qui est le Science Center, l’équivalent de notre Cité des sciences de la Villette (c’était très chouette), fait un tour dans l’American Book Center (oui bon, j’admets, y a plus néerlandais comme librairie, mais je ne lis pas cette langue, alors que l’anglais, c’est dans mes cordes :P) qui l’air de rien, abrite un arbre…

L’arbre de l’ABC, qui traverse les étages

On a également pu voir des baraques à hareng frais (façon fish & chips apparemment), ou encore un bar ambulant, qui se pose par moments pour servir ses clients, qui montent et descendent quand ils veulent, et repart un peu plus tard :

Bar ambulant

Bar ambulant

J’ai pu goûter les bitterballen (littéralement, boulettes amères), ces spécialités locales difficilement descriptibles. C’est supposé être des boulettes à la viande de bœuf, mais j’y ai pas senti beaucoup de viande, avec une sauce un peu épaisse et crémeuse mais un peu amère (vraiment légèrement), le tout entouré de chapelure (oui parce que là dans le ramequin c’est de la moutarde, la sauce un peu épaisse est dans la boulette). C’est plutôt bon en tout cas !

Bitterballen

Bitterballen

On a évidemment été faire un tour dans le Red Light District, réputé pour ses vitrines rouges contenant des femmes en tenues légères prêtes à vendre leurs services. C’est étrangement assez joli au coucher du soleil, avec les lumières rouges. Je ne suis pas très fan de prostitution mais bon, là au moins c’est légalisé et c’est dans un cadre sécurisé alors je préfère ça. Et du coup le quartier est assez sympa, pas mal famé, ni sombre, ni flippant. Bon, après y a des sex shops et des femmes en tenues légères un peu partout, alors n’y amenez p’tet pas vos gamins 😛

Les boutiques de drogues sont aussi monnaie courante, avec en vitrine une description des propriétés des différents produits en vente, selon qu’ils soit hallucinogènes, anxiogènes, énergisants, juste légèrement planants ou autres. Venant d’un pays où c’est illégal, c’est assez étrange de voir ça comme ça, dans une rue commerçante, limite en mode « on vend aussi des téléphones et des appareils photos de grande qualité » dans la même boutique.

Vitrine de différentes drogues

Vitrine de différentes drogues

Du coup ça détonne pas, ça se fond plutôt bien dans le paysage (même si voir dans leurs vitrines des préservatifs en forme de tête de perroquets, de masque à gaz ou encore d’homme-patate, ça attire le regard et on ne peut pas s’empêcher d’en rire -et de se dire que ça ne doit pas être très agréable niveau sensations).

Si si, ce sont des capotes.

Ce weekend était vraiment passé très rapidement, et nous avions été saucées méchamment le dimanche, mais malgré tout, c’était franchement sympa. On est repartis vers la gare, prendre un dernier verre au Van Gogh Café (qui était super mal indiqué sur mon plan alors qu’il était genre juste devant nos yeux pendant les 45mn où on l’a cherché, à savoir qu’il était juste devant la gare, et pas au croisement de deux rues un peu plus loin comme mon guide l’indiquait), un petit bar sympathique avec des tableaux du monsieur peintre en question. Du coup, le musée Van Gogh (comment ça, je fais une fixation sur lui ?) et autres petites choses que nous n’avons pas eu le temps de faire attendront pour une prochaine fois !

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Prince Charming

Never been much of a princess girl.

J’ai toujours trouvé les films de princesse Disney ridicules sur certains points. Je n’ai réalisé que dernièrement pourquoi j’aimais bien Aladdin, La Belle et la Bête et pas vraiment les autres.

Dans la plupart des films de ce genre, la princesse vit une situation compliquée au cours de laquelle un prince, un mec qu’elle n’a jamais rencontré et qui ne vient que pour la gloire de secourir une demoiselle en détresse, débarque out of nowhere, et elle en tombe amoureuse à la seconde où elle l’aperçoit. SERIOUSLY?

Genre « MARIONS NOUS JE TE CONNAIS PAS MAIS LOL TU M’AS SAUVÉE ALORS JE SUIS ÉPERDUE D’AMOUR POUR TOI ». Who. Does. That. ?! Ça doit être chiant à mort, une fois qu’ils apprennent à se connaître et que leurs QI de moule respectifs se confrontent au quotidien. Pourquoi croyez-vous que le film s’arrête avant ça, hein ? Parce qu’en plus d’être la fin du film, le mariage est la fin du voyage, parce qu’y a plus rien à dire après.

Dans Aladdin, au moins, Jasmine n’est pas en mode « oh, un homme riche vient quérir ma main, c’est trop youpiland dans mon cœur ». Elle tombe amoureuse d’Aladdin quand elle apprend à le connaître et ÇA, c’est un vrai message, une vraie valeur. Pareille pour Belle, rebutée par Gaston le prétentieux, rebutée par la bête à cause de ses manières (et peut-être un peu ses crocs et son haleine de bête sauvage). Mais quand il change de comportement, qu’elle apprend à mieux le comprendre et le connaître, là oui, les choses évoluent.

C’est pour ça aussi que j’aime les fins ouvertes qui disent pas « ça se passe comme ça, tout le monde est heureux » parce que y a pas qu’un super vilain et pouf apres le monde est parfait. Et être amoureux n’implique pas nécessairement mariage et enfants (même si à l’époque des premiers Disney c’était beaucoup plus le cas, et la place de la femme dans la société n’était pas la même. Ça me rappelle un article de l’après guerre que j’ai lu sur ce que la femme doit faire pour contenter son mari à la maison et sur le fait qu’elle doit fermer sa gueule parce que diantre, son mari a eu une dure journée, il va pas en plus l’écouter se plaindre. *dies slowly*).

La vie ne commence ni ne s’arrête lorsque l’on rencontre quelqu’un. Et on ne sait jamais vraiment si on restera avec cette personne ad vitam aeternam ! Surtout de nos jours, y a plus beaucoup de gens qui ont au cours de leur vie une seule et unique relation qui dure toute leur vie. D’autant que la moyenne d’âge augmente. C’est moins difficile de rester avec quelqu’un toute sa vie quand la durée de vie est de 30 ans. Mais de nos jours, nous vivons de plus en plus vieux, jusqu’à atteindre 100 ans et plus de plus en plus souvent. Y a des couples pour qui c’est le cas, et qui restent avec la même personne jusqu’à la fin d’une de leurs deux vies en étant toujours aussi amoureux, et c’est super chouette, mais c’est pas le cas de tout le monde.

Pour revenir au cliché de devoir avoir un homme dans sa vie, de tomber amoureuse au premier regard et tout ça.. J’ai envie de dire que si une femme choisit d’avoir quelqu’un dans sa vie, et c’est pas un drame si ce n’est pas le cas, il me semble important que ce soit parce qu’elle en a envie, parce qu’elle a trouvé quelqu’un qui lui correspond, qui la respecte et avec qui elle se sent bien. Parce que le prince charmant n’existe pas. Et heureusement parce que bordel, ils ont tous l’air d’un chiant ! Personne n’est parfait et c’est ça qui fait que l’on est attachants et humains. La perfection c’est aussi chiant que le prince charmant. Rien à redire, rien à construire, ..

Les relations, c’est pas un claquement de doigt et tout est parfait. Ça demande une certaine compatibilité de base, des points communs, des différences, du travail, des compromis, du temps, et plein d’autres choses.. Et c’est ça qui est intéressant, même si parfois c’est compliqué, même si ça fait ressentir tout et son contraire, et que parfois on réalise que c’est pas le moment, ni la bonne personne, d’autres viendront à la suite, et chacune apporte sa pierre à l’édifice, avec sa dose d’erreurs, de compromis et de maturation.

Hopefully, on devient meilleur à gérer ses relations, à choisir son partenaire, et les relations se font plus durables et profondes. Hopefully, on finit par trouver quelqu’un avec qui c’est possible de passer le reste de sa vie, en gardant le respect, l’intérêt, l’amour, tout au long du chemin.

(Bien évidemment, il y a d’autres formats de couples que Homme/Femme, mais je traite ici le point de vue femme par rapport à un homme parce que c’est celui abordé dans ces classiques-là. Il me parait cependant évident que ce que j’exprime comme avis par rapport au couple s’applique à n’importe quelle configuration)

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Of New York and New Yorkers

J’ai eu l’occasion la semaine passée de partir une semaine à New York (et un peu dans le New Jersey) pour aller voir l’un de mes frangins qui a élu domicile là bas depuis bientôt un an. Et on va pas se mentir, les États-Unis sont un immense pays qui n’a pas que la taille de son territoire de démesurée. Les buildings sont overwhelming, bien, bien, bien plus haut qu’à Paris, par exemple. Entre 50 et 100 étages facile pour pas mal. Mais se mettre au pied d’un tel building vous donnera tout autant cette impression. Au point de devoir vous arrêter de marcher si vous ne tenez pas à tomber en regardant si haut.

Un batiment quelconque au pied duquel j'ai eu le vertige

Un building quelconque au pied duquel j’ai eu un poil le vertige (© Lexxie)

Je suis personnellement montée en haut du 30 Rockefeller Plaza (aussi appelé le Rock), dont les deux attractions principales sont les visites des studios de la NBC et le « top of the Rock », à savoir la vue panoramique du haut du building (67 à 69e étages pour les points d’observation), et je peux vous dire que c’est sacrément haut.

30 Rock (© Lexxie)

Allez, j’suis sympa, je partage (une partie de) la vue de là-haut :

View from the top of The Rock (© Lexxie)

Dans le genre plus grand, les panneaux publicitaires, les voitures, certains contenants de boisson, certaines avenues, etc. Mais bon, on s’y fait ^^

Une autre chose à laquelle on se ferait bien : l’amabilité des gens. De manière générale, j’ai remarqué que pas mal de New Yorkais étaient bien plus polis qu’en France : notre réputation de mauvais accueil de touristes ne me surprend pas tellement quand je vois (à NY) les commerçants demander comment ça va avant d’encaisser nos articles, ou n’importe qui s’excuser dans la rue même si c’est moi qui leur ait foncé dedans par accident. Ou encore ce monsieur qui – voyant mon frère et moi-même, sortant d’une bouche de métro, chercher dans quelle direction nous diriger – m’indique en souriant en pointant deux directions opposées en me disant « uptown » puis « downtown » respectivement, avant de continuer son chemin, sans même que nous ayons à demander quoi que ce soit, et sans être intrusif.

Bon par contre, arriver aux States et me faire prendre pas aimablement mes empruntes digitales et ma photo, j’aime moyen.. (1984 much?). Ça m’a refroidie.. Juste avant, panneau dans la file d’attente disant grosso modo : « on vous souhaite la bienvenue, espérons que vous aurez un accueil chaleureux, etc ».
Eh ben, je crois qu’avec la personne de l’immigration qui nous a « accueillie », on repassera, pour l’accueil chaleureux. Le mec : « Passport. Four fingers of the left hand. Thumb. Four fingers of the right hand. Thumb. Picture. Next. » (Il n’a pas dit un mot de plus, juste répété ça à chacun d’entre nous).
Sans parler du moment où il fait tomber mon passeport dans son box. Il met bien 10 secondes (sans exagérer, 10 réelles secondes) avec un profond soupir avant de se décider à se baisser pour le ramasser. Genre je veux bien que tu fasses ça toute la journée et que tu n’aimes pas ton job, je peux le concevoir, mais bonjour/au revoir non ? ou j’sais pas.. faire des phrases ? montrer un poil d’amabilité ?
Déjà que c’est pas agréable de se faire ficher quand tu arrives dans un pays, mais alors par quelqu’un d’aussi aimable..

Comme quoi, comme partout, à New York, on trouve de tout (bonjour j’enfonce des portes ouvertes), mais de manière générale, j’ai trouvé les gens plus aimables qu’à Paris (que j’ai plus l’habitude de fréquenter).

Je pourrais vous raconter encore plein de choses sur mon séjour à NYC, comme l’immensité de Central Park qui est plus vallonné et moins forestier que ce que j’imaginais, comme l’arche qui ressemble beaucoup à notre Arc de triomphe sur Washington Square, sur mes expériences culinaires parfois hasardeuses, sur comment on passe des États-Unis à la Chine puis à l’Italie en à peine quelques rues, sur le nombre de Starbucks, McDo ou Duane Reade qu’on s’est amusés à repérer, sur les escalators en bois de chez Macy’s, sur le Hulk en Lego de Toys R Us, sur Times Square qui pique les yeux, sur les églises Gospel qui font payer 20$ l’entrée aux touristes et où de toute manière la queue est trop longue pour espérer entrer ou voir quelque chose à moins d’être là depuis au moins 2h, ou encore sur les marmottes et des écureuils que j’ai pu croiser dans différents parks, mais au final, je préfère vous quitter avec une photo prise de l’autre côté de l’Hudson (la rivière) qui donne cette magnifique vue de NYC. Stop le blabla. 😛

Vue sur New York depuis l'autre côté de l'Hudson (New Jersey)

Vue sur New York depuis le New Jersey (obviously ©Lexxie aussi)

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Book pantheon(-ish)

On me demande souvent quel est mon livre préféré, ou mon top 5 livresque. Ou encore les livres que j’emporterai sur une île déserte. C’est une question à laquelle je suis incapable de répondre, parce que vu le nombre de bouquins que je lis, en choisir UN SEUL c’est une abomination. Na.

Je sais que peu importe le sujet, on tend toujours à avoir des préférences. Est-ce pour autant obligé d’en avoir une ou 3 ou 5. J’ai pas envie de me limiter, mais c’est compliqué de pas se limiter quand on nous pose ce genre de questions. Du coup, j’me suis dit que j’allais dresser ici une liste non exhaustive de bouquins qui m’ont marquée, pour une raison ou une autre, et que je mets dans une petite place spéciale : mes chouchous en lecture. Du coup, tout les titres qui vont suivre sont, à mes yeux, très bons, et si vous n’aimez pas, eh ben… eh ben… ben.. tant pis, j’aurais essayé 😛

Il n’y a là aucun classement, je balance juste les titres comme ils me viennent en parcourant ma biblio du regard. J’vais faire une séparation « one shot » (livres qui n’ont pas de suite et ne constituent qu’un seul volume) / sagas, parce que j’ai envie (c’est mon blog, j’fais c’que j’veux :P). Le premier titre est le titre original, puis entre parenthèse le titre français. Si il n’y a pas de parenthèse, c’est soit que le livre a été écrit en français, soit que le titre français est le même.

One shot :

  • Paper Towns (La Face cachée de Margo) – John Green (le premier livre que j’ai lu de cet auteur qui, même s’il semble faire des intrigues similaires sur certains livres, sait à merveille dépeindre des adolescents intelligents aux réflexions pertinentes tout en apportant une touche de connaissance et d’émotion bien placée)
  • Looking for Alaska (Qui es-tu Alaska ? ) – John Green
  • The Fault in Our Stars (Nos étoiles contraires) – John Green (bouchée quintuples sur les émotions, du rire aux larmes)
  • The Perks of Being a Wallflower (Pas Raccord / Le Monde de Charlie) – Stephen Chbosky (Un portrait saisissant de l’adolescence, de la différence, du parcours d’obstacle de la jeunesse et des premières expériences, le tout de manière très juste et dénuée de jugement)
  • Extremely Loud and Incredibly Close (Extrêmement fort et Incroyablement près) – Jonathan Safran Foer (le deuil au travers d’une aventure/quête d’un jeune garçon à travers New-York)
  • The School of Essentials Ingredients (L’École des saveurs) – Erica Bauermeister (un magnifique bouquin qui vous donnera faim et qui risque de vous arracher quelques larmes)
  • The Help (La Couleur des sentiments) – Kathryn Stockett (la ségrégation dans le Mississipi dans les années 60, du points de vue des Maids/aides noires et de celui d’une jeune femme blanche qui veut dénoncer cette injustice)
  • Oh, boy! – Marie-Aude Murail (un bouquin poignant, une famille d’orphelins étonnants et détonants, où l’on passe encore une fois du rire aux larmes)
  • Gabriel et Gabriel – Pauline Alphen (un bouquin très jeunesse sur les différences de culture, l’acceptation, l’amitié, …)
  • Nineteen-Eighty-Four (1984) – George Orwell (Big Brother is watching you)
  • Fahrenheit 451 – Ray Bradbury (vous feriez quoi si on brûlait tous les livres ?)
  • The Pillars of the Earth (Les Pilliers de la Terre) – Ken Follett (un roman historique dans une Angleterre du XIIe siècle où il est question de manipulation, de cathédrale, de projets d’envergure et de coup bas)
  • Lord of the Flies (Sa Majesté des mouches) – William Golding (des adolescents, seuls survivants d’un crash, doivent apprendre à vivre ensemble sur cette île pour survivre, mais des clans se forment)
  • To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur) – Harper Lee (l’histoire dun avocat qui se voit confier la défense d’un homme noir accusé d’avoir violé la fille (blanche) d’un propriétaire terrien, et les pérégrinations de ses deux enfants dans cette ambiance électrique)
  • La Volonté du Dragon – Lionel Davoust (l’art de la guerre vu par le sieur Davoust, maîtrisé à la perfection, sur une touche de fantasy – et pourtant, la guerre c’est pas mon truc)
  • Chocolat – Joanne Harris (l’arrivée dans un village très catholique d’une mère et de sa fille, qui ouvrent une chocolaterie en plein carême)
  • The Little Prince (Le Petit Prince) – Antoine de St-Exupéry (un classique dont on tire de nouvelles choses à chaque lecture)
  • Le Dernier Jour d’un condamné – Victor Hugo (un récit témoignage d’un condamné à mort qui ne peut s’empêcher de penser à sa petite fille de trois ans et dont on ne connait pas le crime, crime qu’il ne renie pas, et dont il accepte les conséquences, même s’il aimerait qu’il en soit autrement)
  • The Giver (Le Passeur) – Lois Lowry (un monde dans lequel la couleur n’existe pas, dans lequel l’histoire, les émotions, les sentiments, les connaissances ne se transmettent que d’un passeur à un autre, seul être à porter tout ce douloureux savoir dans la société, pendant que les autres appliquent les règles et sont formatés pour accomplir ce qui est attendu d’eux)
  • Le Combat d’hiver – Jean-Claude Mourlevat (une dystopie dans laquelle on suit plusieurs personnages prêt à tout pour changer les choses telles qu’elles sont et qui aspirent à suivre la trace de leurs parents ou de leurs amis pour retrouver la liberté)
  • La Sombra del Viento (L’Ombre du vent) – Carlos Ruiz Zafon (un voyage au travers de Barcelone, à la poursuite d’un auteur mystérieux, et tout ça à cause d’un cimetière de livres)
  • Marina – Carlos Ruiz Zafon (Barcelone again, histoire entre un jeune pensionnaire et une demoiselle qui ne vit pas très loin, de leur amitié et d’une curieuse histoire qui les intrigue tous deux)
  • Warbreaker – Brandon Sanderson (de la fantasy qui se dévore comme du p’tit pain, pleine de couleurs, d’humour, …)
  • Elantris – Brandon Sanderson (tout pareil, la couleur en moins, mais une autre forme de magie en plus, et un poil moins d’humour)
  • The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society (Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates) – Mary Ann Shaffer & Annie Barrows (roman épistolaire qui raconte la seconde guerre mondiale vu par les habitants de Guernesey)
  • La Part de l’autre – Eric-Emmanuel Schmitt (un parallèle entre la vie réelle d’Hitler et ce qu’elle aurait pu être s’il avait réussi le concours des beaux arts qu’il a tenté)
  • Schachnovelle (Le Joueur d’échec) – Stefan Zweig (une nouvelle intrigante sur un prisonnier qui fait des parties d’échecs dans sa tête, c’est plus intéressant que ce que ma phrase laisse deviner, croyez moi)
  • The Curious Incident of the Dog in the Night-time (Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit) – Mark Haddon (l’histoire d’un adolescent avec Asperger qui tente de vivre son quotidien avec sa différence, et surtout de savoir qui a bien pu tuer le chien de la voisine, berdel de morde! )
  • Druide – Oliver Peru (Âme très sensibles s’abstenir, c’est un peu dégueu par moment, mais tellement bien écrit)
  • Unhooking the Moon – Gregory Hughes (l’histoire d’un frère et d’une sœur un peu barrés qui partent du Canada vers New York pour trouver leur oncle)
  • Eleanor & Park – Rainbow Rowell (Une histoire magnifique et pas neuneu/dégoulinante de bons sentiments, entre deux ados un peu dépareillés et nerdy)

Sagas :

  • Harry Potter – J.K. Rowling (une saga avec laquelle j’ai grandi et pour laquelle j’ai beaucoup d’affection. Hufflepuff for the win!)
  • Les Eveilleurs – Pauline Alphen (une saga post-apocalyptique dans un monde où les habitants sont retournés à un mode de vie plus archaïque, une histoire portée par un soupçon de poésie, de lecture/d’écriture et de personnages aux personnalités toutes plus intéressantes les unes que les autres)
  • The Farseer Trilogy (L’Assassin Royal) – Robin Hobb (un bijou parfaitement maîtrisé, plein d’aventures, d’intrigues cachées et d’enjeux vitaux, avec un soupçon de magie)
  • The Liveship Traders (Les Aventuriers de la mer) – Robin Hobb (dans la lignée du précédent, à un endroit différent de ce monde, plus orienté sur le commerce, le désert des pluies et les vivenefs, bateaux étranges et fascinants)
  • Dragonriders of Pern (La Ballade de PERN) – Anne McCaffrey (une de mes toutes premières sagas, pourtant pas spécialement orienté jeunesse, avec des dragons, des colonies terrestres expatriées sur la planète PERN et qui se développent sur des siècles et apprennent à combattre les hostilités qu’elle peut leur réserver)
  • Moana – Silène (passé presqu’inaperçu, c’est pourtant un joli bijou de dystopie jeunesse, très poétique)
  • Tales of the Otori (Le Clan des Otori) – Lian Hearn (un univers médiéval sur un thème simili japonais, histoire d’honneur, de mentors, d’amour complexe et de simili mafia dangereuse et obstinée)
  • Les Malaussène – Daniel Pennac (un doudou d’humour en cette fratrie hors du commun barrée, attendrissante et attachante)
  • The Hunger Games – Suzanne Collins (la téléréalité en mode combat à mort pour contrôler le peuple, style parfait qui tient en haleine et réflexions politiques et existentielles très pertinentes)
  • Kewelan Empire (La Trilogie de l’Empire) – Raymond E. Feist & Jane Wurst (des intrigues politiques dans un monde à inspiration japonaise, entre conflits internes et au delà de ce monde)
  • Riftwar (les Chroniques de Krondor) – Raymond E. Feist (dont j’ai lu les 6 premiers tomes et qui est très bien aussi et qui se passe sur le monde de l’autre côté de la faille par rapport à la trilogie de l’Empire)
  • The Bartimaeus Trilogy (La Trilogie de Bartiméus) – Jonathan Stroud (une saga sarcastique dans un Londres où les magiciens sont au pouvoir et où les djinns sont monnaie courante et pleins de sarcasmes)
  • L’Héritage des Darcer – Marie Caillet (ne serait-ce que pour le développement psychologique du personnage principal au cours de la trilogie)
  • The Chronicles of the Deryni (La Trilogie des Magiciens) – Katherine Kurtz (roman historique dans un monde fictif et intrigues politiques autour de Rois, de religion, avec un soupçon de sorcellerie ; en plus, y en a d’autres, de trilogie, autour du même monde et de certains personnages communs, donc si vous aimez, y en a encore)
  • The Gentleman Bastards (Les Salauds Gentilshommes) – Scott Lynch (une bande de gentlemen arnaqueurs et charismatiques qui monte des coups plus dingues les uns que les autres tout en essayant de ne pas se faire chopper)
  • A Song of Ice and Fire (Le Trône de fer) –  George R. R. Martin (Âme très sensibles s’abstenir, sexe et violence fréquents, mais univers très bien construit et personnages tous plus intéressants/haïssables/sympathiques/tordus/torturés les uns que les autres)
  • Discworld (Les Annales du Disque-Monde) – Terry Pratchett (Je ne prétendrai pas avoir tout lu, mais c’est frais, c’est bourré de jeux de mots, la traduction est pour une fois géniale (et faut le faire, avec tous les jeux de mots), certains personnages sont tordants, et si je n’enchainerais pas deux tomes, ça se savoure de temps en temps avec plaisir)
  • Martyrs – Oliver Peru (y a que le tome 1 de sortie so far, mais c’est du bon, bien fouillé, bien travaillé, me gusta)

Voilà, je crois que j’ai fait le tour d’à peu près tout ce dont je voulais vous parler. Bien sûr cette liste évolue régulièrement en fonction de mes nouvelles lectures, mais ceci est un bon aperçu de mes goûts littéraires, et une liste de choses que vous pouvez tenter, qui sait, peut-être avons nous en partie les mêmes intérêts !

(j’ajouterai de temps en temps de nouveaux titres quand je découvrirai d’autres chefs d’oeuvre ^^)

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