Chameleons Blend In

London Calling #1

Hey there!

Encore une fois, it’s been a while, mais pour une fois je culpabilise pas, j’suis contente de pouvoir y retourner quand je veux sans vouloir le supprimer quand je l’utilise plus pendant plusieurs mois. Let’s jump back in! (ça risque d’être un post long, soyez prêts (comme dirait Scar)).

Je discutais avec une amie qui part bientôt à Londres pour quelques jours, et je réalise que si j’ai parlé d’Amsterdam et de New York, je n’ai jamais mentionné Londres ici, alors que j’y suis allée plusieurs fois. Du coup j’ai envie d’en causer un peu ici ! Ça tombe bien, j’ai un carnet dans lequel je relate mes aventures à Londres, chaque fois que j’y vais, alors je vais pouvoir aider ma mémoire à se rappeler 😛

J’ai été en tout et pour tout 4 fois à Londres, donc je vais faire par segments :

#1 – LONDON, SUMMER CAMP EDITION:

– En juillet 2009, j’ai fait une colo linguistique/Harry Potter, en tant qu’anim, où durant notre séjour nous avons fait un tour à Oxford et un autre à Londres, pour visiter certains lieux des tournages des films. Du coup, à Oxford, on a visité l’université avec la grande salle, et à Londres, le Zoo (et Hamley’s, le plus grand magasin de jouets d’Europe ou un truc du genre) pour qu’ils puissent s’acheter des trucs HP si ils voulaient :P).

Hamleys - Potter

Animation à l’entrée de Hamley’s, ce jour là. How appropriate for our summer camp theme!

C’était assez court, une journée dans chaque ville, sachant que pour Londres on était baladés en car entre le zoo et Hamley’s donc pas beaucoup d’opportunités pour explorer le reste.

La vitrine du serpent dans Harry Potter (celui qui est vraiment dedans n'a rien à voir avec celui du film, obviously)

La vitrine du serpent dans Harry Potter (celui qui est vraiment dedans n’a rien à voir avec celui du film, obviously)

– En Juillet 2010, par contre, encore une fois une colo linguistique, sur le thème « So British« , et cette fois-ci on a passé deux jours à Londres dont une nuit en auberge de jeunesse, avec des un peu plus grands, et un peu plus de liberté. Durant ce séjour, on a visité Westminster Abbey, on est monté dans le London Eye (la grande roue à cabines), un p’tit musée dont je ne me rappelle pas bien, qui est juste à côté du London Eye (je me rappelle qu’y avait un fanion avec un Dalek, juste à côté, made my day). On a assisté à la relève de la garde (pas palpitant), on a mangé dans des pubs et dans des parks (St James Park et Leicester Square) et, en groupe, s’est baladés librement dans Londres pour faire du shopping et d’autre trucs que les ados aiment faire (notamment la galerie commerçante à côté de Leicester Square qui a un pôle arcades). C’était très sympa, et avait l’avantage d’être payé par la boîte (parce que bon, quelque chose comme 18£ pour les deux premières activités citées, respectivement, je crois que j’aurais passé, si j’avais dû payer), ce qui m’a permis de découvrir ces deux lieux.
Je suis pas très cathédrales et compagnie, passé la façade extérieur, généralement, mais Westminster (littéralement « abbaye de l’ouest », ce qui est drôle vu qu’on parle de l’Abbaye de Westminster, un poil redondant) avait des côtés intéressants à l’intérieur, notamment sa nécropole. Mais non je suis pas morbide, rooh. Come on, y a David Livingstone qui est enterré sous la nef, c’est classe quand même ! Pas que je cautionne tout ce qu’a fait le bonhomme, mais y avait du bon, et puis j’aime beaucoup l’histoire autour de la phrase « Dr. Livingstone, I presume ? », ça me rappelle mes cours d’histoire de 1ère.

En somme, ces deux premiers aperçus étaient assez bref, mais m’ont permis de faire des activités que je n’aurais probablement pas faites par la suite (le Zoo y compris), et qui m’ont permis de me faire quelques repères dans la ville, sachant que j’y retournais le mois suivant avec un ami, sans gamins à surveiller, cette fois !

#2 Lil’Bro and Lexxie do LONDON:

Très peu de temps après (08/2010), donc, me voilà de retour à Londres, cette fois-ci par mes propres moyens, avec mon best buddy que l’on appellera ici Lil’Bro. Nous partons donc quelques jours avec Lil’Bro, par l’Eurostar, direction London et l’auberge de jeunesse que nous avions choisie. Douée que je suis, mon appareil photo était presque déchargé et j’avais oublié la moitié de mon chargeur, donc on s’est retrouvés limités en photos souvenirs. Heureusement qu’on avait nos carnets de bords pour immortaliser l’aventure d’une autre manière !

Day 1:
A notre arrivée, on se dirige donc tranquillement (à petons, parce qu’on avait prévu de voir des trucs à des endroits divers et qu’on voulait pas trop douiller en métro et qu’il faisait pas trop moche voir plutôt beau) vers Gosh!, une boutique de BD et comics, où nous nous délestons de quelques pounds pour acquérir quelques items de valeur sentimentale (Scott Pilgrim, Calvin et Hobbes, if you see what I mean), puis à Foyles, une immense librairie, avant de nous diriger vers un pub ou un autre pour nous restaurer. Nous entrons (au feeling) au Montagu Pyke, situé 105 Charing Cross Road  qui, nous le découvrons, est l’une des anciennes adresses du Marquee Club, l’équivalent du CBGB New Yorkais à Londres, même s’il est plus orienté Pop Music que Punk Rock :

L'ex Marquee Club

Welcome to the last home of the Marquee Club, « the most important venue in the history of European Pop Music »

Bon, il n’y ressemble plus du tout, puisqu’il a déménagé ailleurs et que le pub a été repris et refaçonné autrement, mais c’est sympa de s’imaginer le passé.
Nous poursuivons nos péripéties en nous dirigeant vers le National Portrait Gallery, pensant qu’il s’agit du National Gallery (parce qu’on est pas très doués pour en trouver l’entrée). Point de tableau de Van Gogh, donc, puisque nous nous plantons, mais petit lot de consolation, un portrait du sieur Alan Rickman qui me fait couiner un petit peu. On se balade un peu dans Leicester Square, on va faire un peu de DDR dans la salle d’arcade de la galerie commerciale puis on décide de se rendre à notre auberge de jeunesse, sur Picadilly Circus (qui depuis a fermé) pour déposer nos affaires (du moins celles qu’on se sent à peu près safe de déposer, style nos fringues) pour se délester un peu du poids que nous portons depuis le matin. Sachant qu’on partage notre chambre avec un gars du staff, on se dit que ça devrait aller.

On repart ensuite, direction Schaftsbury Avenue pour se trouver un endroit ou manger avant d’aller voir le musical Hair (oui, en France, les comédies musicales ça m’inspire pas du tout, mais en anglais, ça donne déjà vachement plus envie, et à raison, c’était génial). On tombe par hasard sur un pub super chouette appelé le Blue Post qui fait un burger à tomber. On a voulu y retourner plus tard dans le séjour mais passé 20h, ils ne servent plus à manger (on le saura maintenant). Et donc, ensuite, Hair, super musical plutôt intéractif (on se voit offrir des fleurs, des tracts pour brûler nos draft cards et pas aller faire la guerre au vietnam, les comédiens chantent en montant sur les dossiers de nos sièges à certains moments, etc.). Sachant qu’on avait réussi à se trouver des places à 25£, en réservant par internet quelques jours avant, we were happy. Lil’Bro a même fini sur la scène avec la moitié de la salle pour le ending sur Let The Sun Shine In. J’ai pu prendre une ou deux photos pour immortaliser l’instant, avant que mon appareil photo ne rende l’âme.

Day 2!
Journée un peu plus calme où on a pas mal déambulé le long de la Tamise, ce qui a consisté en :
– L’admiration du Shakespeare Globe Theater que je trouve gorgeous,
– La visite du Tate Modern (pas trop mon truc l’art moderne, mais c’était sympa, y avait des choses chouettes, dont un Dali sur le mythe de Narcisse)
– La traversé du Millenium bridge (qui fêtait donc, comme le Tate Modern, ses 10 ans, puisqu’ils avaient été construits en 2000), en espérant que les Mangemorts ne viendraient pas détruire le pont pendant qu’on le traversait
– un petit trip down memory lane pour Lil’Bro qui était déjà passé par là les années précédentes et avait déjà fait joujou avec les meubles géants en verdure non loin de là
– manger dans un Eat. (pas eu le choix, vu l’ordre intimé par le nom de la chaine), l’un de ces petits self où on peut choisir salades, sandwichs et autres produits qu’on peut manger sur place ou à emporter), avec une jolie vue sur la Tamise.
– se poser dans l’herbe et glandouiller au soleil

Le Globe, pris de mon téléphone de l'époque, donc mini photo.

Le Globe, pris de mon téléphone de l’époque, donc mini photo.

On continue notre périple vers la St James Tavern où je savoure un délicieux cidre (NENVEU) avant d’aller voir Karaté Kid (gosh, 11,40£ la place, quelle arnaque, on aurait pas du aller le voir sur Leicester Square, heureusement qu’il était pas mal). Puis PIZZAA, chez Pizza Hut toujours sur le même square, où on tombe sur une serveuse française qui vient bosser ici pour l’été, du coup on papote.

DAY 3…
Au programme, Hyde Park, Oxford Street et National Gallery, en passant devant un Hard Rock café dont la vitrine arbore en néon rouge « No drugs or nuclear weapons allowed inside », mince, nous devons donc l’éviter, avec l’ogive atomique sur Lil’Bro aime trimbaler avec lui.
Dans Hyde Park, on est comme des enfants à entrer dans un arbre qui fait un tipi grâce à toutes ses branches feuilles qui retombent autour de lui, et on redevient calme devant une pierre dans l’Holocaust Memorial Garden qui dit « For these I weep streams of tears flow from my eyes because of the destruction of my people« .

The tree

The giant tipi tree

Un vendeur de glace ambulant martiniquais nous remonte le moral en nous proposant une glace artisanale à base de noix de coco et de citron, qui est fichtrement bonne. On cause un peu avec lui un moment (entre francophone, on s’attire) avant qu’il reparte faire sa tournée. On reste posés dans l’herbe à manger notre glace et à regarder les écureuils passer, avant de se diriger vers Marble Arch, puis vers Oxford Street où je découvre la foule Primarkienne (oh gosh, j’en sors au bout d’une minute tellement j’étouffe dans ce magasin), puis on rentre dans un HMV où je pleure parce que les DVD des saisons de Doctor Who sont à 20£ mais que je n’ose pas les prendre parce que je n’aurais pas la place de les ramener.
Cette fois, on trouve la bonne entrée du National Gallery, qui est plus classe, avec de magnifiques jeux de lumière et de perspective, des tableaux qui m’intéressent plus, où certaines salles te donnent envie de te mettre en chaussettes et de glisser sur le parquet tellement il a l’air lisse. A la sortie, on se pose un moment pour écouter deux jeunes filles qui jouent de la guitare.

Day 4, finally..
Direction Camden Market pour ce dernier jour, avant de reprendre le train pour la France. Les traits tirés par la fatigue et par la nuit pas terrible parce que notre roommate avait ramené une demoiselle dans son lit superposé qui grince. On passe par Forbidden Planet, le magasin nerd par excellence, on our way to the North of London, malheureusement il est encore trop tôt et le magasin n’est pas encore ouvert, on continue notre chemin, déçus.
On se perd ensuite dans le labyrinthe de certains étals de Camden Market, ce marché bondé, plein d’odeurs, de tee-shirts, de tee-shirts, on trouve même une crêperie vendéenne (wait.. what?!), un melting pot de langues sonne à nos oreilles et finalement, il est l’heure de repartir vers St Pancras.

#3 Wimblondon

Juillet 2011, une amie blogueuse vit à Londres, je lui parle de mon envie de retourner là-bas quelques jours, et elle me propose de m’héberger. A l’époque, elle vivait à Wimbledon, un quartier sud de Londres, qui chez nous serait considéré comme de la banlieue. Ce voyage là est un peu différent parce que je le fais seule, et que Lucie bosse le vendredi et le lundi, donc je suis by myself ces jours-là, et avec elle le weekend. Être en banlieue signifie devoir prendre le métro pour rejoindre le centre de Londres, ce qui signifie dépenser pas mal de sous dans les transports.

Un an avant, les anneaux des JO sont déjà accrochés à St Pancras !

Un an avant, les anneaux des JO sont déjà accrochés à St Pancras !

A mon arrivée le vendredi, je dois donc garder mes affaires jusqu’au soir où je retrouve la demoiselle. Je sors de la gare et prends le métro jusqu’à Leicester Square, pour retrouver un coin connu duquel commencer mes pérégrinations. Arrivé là bas, je me retrouve dans une affiche pour Much Ado About Nothing, la pièce dans laquelle David Tennant et Catherine Tate jouent à ce moment là, ce qui me frustre GRAVE, parce que j’avais regardé à l’avance pour acheter des places pour y aller, mais que c’était déjà complet sur la période où j’étais à Londres. Je poursuis ma route et découvre la boutique M&M’s dont Lucie m’avait parlé de l’ouverture récemment, du coup je vais y faire un tour, et comme attendu, le moindre truc est cher, mais c’est pas grave, pas besoin d’acheter pour profiter de la boutique colorée et chouettement décorée.

M&M's on Abbey Road

M&M’s on Abbey Road

Je vais ensuite faire un tour à Forbidden Planet (le magasin dont je parlais à la fin de mon précédent séjour, dont le nom est une référence à un film de 1956 qui est un film qui a inspiré bien d’autres films de SF), qui cette fois-ci est ouvert et dans lequel je traine un moment, avant de me diriger vers Foyles que j’arpente aussi longuement (je vous ai dis que j’aimais les livres ?), avant de prendre la Northern Line pour rejoindre Lucie, déposer mes affaires chez elle et partir à l’Apollo Victoria Theater voir le musical Wicked (which was WICKED!). Obviously, j’aurais préféré voir Idina Menzel et Kristin Chenoweth dans les rôles principaux, mais les comédiennes étaient top quand même et j’ai passé un moment génial !

La scène avant le début du musical

La scène avant le début du musical

Le lendemain, direction Notting Hill (même si j’ai pas vu le film :P) et Portobello Road’s Market… sous la pluie. C’est donc les pieds trempés et agrippées à nos parapluies que nous déambulons dans le marché. Notre odorat nous attire à l’intérieur de The Hummingbird Bakery, où cupcakes, brownies et cheesecakes attirent le chaland, alors on craque (oui, parfois on s’en fout des conventions, on mange le dessert avant le repas…)

Dire que maintenant une de mes amies bossent dans l'une des boutiques Londonniennes de la chaîne :D

Dire que maintenant une de mes amies bosse dans l’une des boutiques Londonniennes de la chaîne 😀

On va ensuite manger, puis on prend la direction du Natural History Museum où on a vu des bestioles très couettes,  des trucs moins fun aussi, et des troncs d’arbres fossilisés. Je suis un poil surprise par le comportement des gens qui n’hésitent pas à toucher et à prendre des photos avec flash dans le musée, mais bon, chacun ses moeurs !

Ensuite, toujours trempées, on se dirige vers Harrods, après avoir fait un arrêt dans un Poundland, où on achete quelques conneries à 1, 2 ou 3£. Autant dire que dégoulinantes de flottes, les jeans trempés jusqu’au genoux, et les sacs Poundland à la main, les clients chics de Harrods nous regardent comme s’ils voyaient des extraterrestres. L’art de vous faire vous sentir pouilleux. A ce stade, j’ai appelé mes baskets Bob et Bobette parce qu’elles sont plus très loin du statut d’éponge. On s’extirpe avec difficultés de ce labyrinthe bondé, étouffant et trop parfumé à mon goût, ou de toute manière tout est trop cher pour mon porte monnaie, et pas grand chose ne m’intéresse.

La devanture de chez Harrods

La devanture de chez Harrods (entre deux averses)

On fait encore quelques magasins avant de rentrer se sécher puis repartir pour voir Harry Potter 7, partie 2. Il y a tellement de séances que la salle est loin d’être comble, mais ça n’empêche pas les présents d’être bruyants.

Troisième jour, dimanche. On décide de prendre un bus à deux étages, direction Wimbledon Village, un quartier chic de Londres, avec un grand parc et de graandes demeures bien riches et parfois vraiment très chouettes. C’est un coin calme et agréable. Une chose est sûre, quartier chic ou non, j’aime beaucoup l’architecture anglaise, beaucoup de maisons, de pubs, de bâtiments très chouettes, avec ce côté brique rouge ou maison avec boiseries, etc.

Why, hello there!

Why, hello there!

On reprend le bus vers Putney Bridge puis le métro vers Hammersmith pour aller voir les bouquins français dont Amnesty Internationale veut se débarrasser moyennant finance, mais rien de très palpitant pour moi.

L'entrée (ou la sortie, selon le côté d'arrivée) de Greenwish Market, pendant un moment d'accalmie

L’entrée (ou la sortie, selon le côté d’arrivée) de Greenwish Market, pendant un moment d’accalmie

On repart rapidement vers Greenwich, où on entre dans le Greenwich Village puis Market où on se pose pour déjeuner. Je fais confiance à Lucie pour choisir mon déjeuner, elle vient là souvent.

C'est pas mal, mais un peu trop sec et bourratif à mon goût

C’est pas mal, mais un peu trop sec et bourratif à mon goût

Mais très vite, l’orage et la pluie sont trop forts pour être vraiment bien abritées au marché, alors on fuit vers un bar pour attendre l’accalmie, aussi trempées que la veille, le jean collé aux mollets par la flotte.

Interesting.

Interesting.

Nous partons vers le Royal Hall Naval College visiter le Painted Hall (où une scène de Pirates des Caraïbes « on strange tides » a été tournée et où le costume de Jack Sparrow est en expo). Un type qui se fait passer pour un peintre du XVIIIe siècle nous raconte « ses » œuvres murales avec un soupçon d’histoire, le tout dans un costume d’époque. On passe en face, dans la chapelle, en évitant la pluie, puis direction le National Maritime Museum qui est un peu bizarrement disposé inside, mais qui a quelques truc intéressants à voir. Puis il est temps de rentrer se mettre à l’abri et ranger mes affaires pour le lendemain. Sur le chemin du retour, notre train passe devant Canary Warf qui me rappelle un épisode de Torchwood.

Canary Wharf

Canary Wharf

Dernier jour, je suis épuisée. Lucie est partie bosser, j’attends que mes baskets aient un peu séché et que mes pieds soient un peu douloureux avant de partir de chez elle avec toutes mes affaires sur le dos. Je retourne dans le centre de Londres et me dirige vers Hamley’s pour explorer plus tranquillement le magasin et faire un p’tit stock de Jelly Beans, avant de flâner devant leur rayon Doctor Who. Je me balade ensuite autour de Leicester Square, dans des petites rues où se trouvent des antiquaires de bouquins, mais rien ne m’intéresse vraiment dedans alors je décide de retourner tranquillement vers la gare, pas le courage d’aller à Covent Garden, et j’ai quelques soucis pour remettre un peu d’argent dans mon Oyster Card pour reprendre le métro, parce que je n’ai plus de liquide et qu’il y a une queue monstre à la machine qui prend la carte. Je me balade un peu dans la galerie commerciale de la gare avant de passer à la douane et d’aller prendre un vieil Eurostar tout pourri pour rentrer en France. Quand j’arrive, un monsieur tenant une pancarte Mr Pond attend à l’arrivée des voyageurs, et je me dis que l’Angleterre me suit quand même un petit peu en France.

Encore plein de choses à voir, mais je reviendrai !

London Cab customisé

London Cab customisé

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Adulescence

*souffle sur le blog pour dépoussiérer un peu* *kof kof kof*

Oulah, ça fait un bail que je suis pas passée par ici. Mais j’ai des choses à dire, alors me voilà de retour.

L’une des raisons qui a fait que je n’ai pas été très présente par ici ces derniers temps, c’est que j’ai été pas mal prise par la fin de mon équivalence et les nombreuses démarches que j’avais à faire pour le début de mon exercice en libéral. Je vous raconte pas la joie.

Et du coup, cette période (pas encore finie) a été assez intense en émotions pour moi, beaucoup de mouvement, changement de perspective sur plein de plan, pertes de pas mal de repères. Bref, les joie de l’entrée dans la vie « active (as if avant la vie était inactive.. mais disons qu’on a beaucoup plus à s’activer dans cette nouvelle partie).

J’en parlais avec quelques amis, et on réalisait que pour nous l’adulescence était bien plus complexe à traverser que l’adolescence. But then again, on a pas eu de gros drama pendant notre adolescence. Malgré tout, c’est une période qui est assez peu décrite, contrairement à l’adolescence, alors qu’elle est loin d’être plus aisée. Et je ne parle même pas de l’orientation professionnelle, qui se situe à l’entre-deux de ces deux périodes, qui est un vaste champ de mine dont on ignore la direction à emprunter tout autant que la position des-dites mines. J’ai eu de la chance sur ce point, c’est loin d’être le cas de tout le monde, et je le réalise d’autant plus que je n’ai aucune idée de ce que je ferai si je n’avais pas trouvé mon métier.

L’adulescence, et plus précisément le moment qui se situe à la fin du cursus scolaire/estudiantin, est une période truffée de codes et de règles écrites dans des langues pas toujours très décodables. C’est aussi un sacré bordel émotionnel à gérer, comme je le mentionnais plus haut. Il y a le changement de statut social, vis à vis de la société mais vis à vis de soi aussi : on change l’image que l’on a de nous, on essaye de s’adapter. Le fait de ne plus vraiment pouvoir être un peu irresponsable, ne plus pouvoir s’abstenir de réfléchir aux conséquences de nos actes (ne serait-ce qu’au niveau financier et administratif). Le fait d’avoir justement beaucoup plus de choses à accomplir administrativement, de devoir apprendre un tas d’information sur les baux, les prêts, l’investissement à long terme pour préparer sa retraite, gérer ses économies, anticiper pour les éventuels sommes à débourser, les achats importants à prévoir, etc., mais aussi faire face à des gens qui doivent faire du chiffre, pas du social, et essayent donc de vous entuber à moindre frais pour eux (pas pour vous, bien loin de là)… Et bien évidemment, à cet âge, on manque souvent de l’expérience, de la fermeté et de la répartie nécessaire à faire face à ce genre de situation.

On a beau savoir tout ça à l’avance, ça n’en est pas moins terrifiant quand ça arrive. Certains le vivent plus tôt que d’autres, mieux ou moins bien, ça n’empêche qu’il faut peser les situations, réfléchir à ce qui est vraiment dans notre intérêt, ce qu’on essaye de nous vendre et dont on a pas besoin, les intensions cachées, ne pas se réjouir tant qu’un truc n’est pas confirmé, se renseigner en profondeur avant de signer quelque chose… Et ce n’est pas l’école qui, dans le cursus commun, irait nous former à l’administration bien entendu. Ça serait trop simple.

C’est comme débarquer dans un pays qu’on ne connais pas et tenter d’en apprendre les règles, les nombreuses règles qui en régissent le fonctionnement, les coutumes, etc. Alors forcément, on se prend nos erreurs en pleine face, on accuse aussi le coup des ‘trahisons’ des gens que l’on doit côtoyer. Ça fait une bonne expérience, on apprend, on se méfie davantage, on se prépare mieux pour la fois suivante. Ça n’en est pas moins douloureux à vivre, surtout quand tout arrive en même temps.

Et depuis quelques mois je baigne là dedans. J’étais déjà familiarisée à certains trucs, et je m’attendais à d’autres, ça n’empêche pas que la transition est compliquée. En plus, je dois être un poil masochiste sur les bords, parce que je choisis de bosser en libéral, et que ça implique des tonnes de démarches supplémentaires. Et là heureusement que j’ai des gens dans mon entourage pour me conseiller et me guider, sinon je serais sincèrement perdue dans la masse, malgré toutes les recherches que je fais et les questions que je pose sur les forums adaptés.

Et à côté de ça, je ne me sens toujours pas « professionnelle ». Le fait de vivre encore pour quelques semaines/mois chez mes parents n’aide certes pas. Je me doute qu’après quelques semaines d’expérience, et mon déménagement en appart’ aidera, mais pour l’instant, j’ai un peu l’impression d’être un imposteur.

A vous qui êtes passés par là, je vous comprends. A vous qui passerez par là, je vous souhaite beaucoup de courage et espère que vous serez aussi bien entourée que moi.

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Hamster-dame

En juin dernier (oui ça remonte, mais j’avais pas ce blog à l’époque, alors j’ai pas pensé à prendre des notes :P), je suis allée à Amsterdam avec deux copines, après les derniers exams de ma scolarité (bon il me restait encore ma soutenance en septembre, mais c’est pas pareil :P), le temps d’un week-end (et c’était trop court, faut que j’y retourne, pas eu le temps de voir tout ce que je voulais).

Un canal

Un canal

En tout cas, c’est une ville très mignonne, avec plein de canaux, des maisons parfois un peu tordues, des rues dans lesquelles il est très agréable de se balader… On a fait nos touristes un peu clichés, en s’achetant de l’édam, et en s’émerveillant devant les nombreuses variétés et couleurs proposées pour ce fromage (celui à la moutarde est top !). On a fait un tour en bateau dans et autour d’Amsterdam, on a visité le NEMO qui est le Science Center, l’équivalent de notre Cité des sciences de la Villette (c’était très chouette), fait un tour dans l’American Book Center (oui bon, j’admets, y a plus néerlandais comme librairie, mais je ne lis pas cette langue, alors que l’anglais, c’est dans mes cordes :P) qui l’air de rien, abrite un arbre…

L’arbre de l’ABC, qui traverse les étages

On a également pu voir des baraques à hareng frais (façon fish & chips apparemment), ou encore un bar ambulant, qui se pose par moments pour servir ses clients, qui montent et descendent quand ils veulent, et repart un peu plus tard :

Bar ambulant

Bar ambulant

J’ai pu goûter les bitterballen (littéralement, boulettes amères), ces spécialités locales difficilement descriptibles. C’est supposé être des boulettes à la viande de bœuf, mais j’y ai pas senti beaucoup de viande, avec une sauce un peu épaisse et crémeuse mais un peu amère (vraiment légèrement), le tout entouré de chapelure (oui parce que là dans le ramequin c’est de la moutarde, la sauce un peu épaisse est dans la boulette). C’est plutôt bon en tout cas !

Bitterballen

Bitterballen

On a évidemment été faire un tour dans le Red Light District, réputé pour ses vitrines rouges contenant des femmes en tenues légères prêtes à vendre leurs services. C’est étrangement assez joli au coucher du soleil, avec les lumières rouges. Je ne suis pas très fan de prostitution mais bon, là au moins c’est légalisé et c’est dans un cadre sécurisé alors je préfère ça. Et du coup le quartier est assez sympa, pas mal famé, ni sombre, ni flippant. Bon, après y a des sex shops et des femmes en tenues légères un peu partout, alors n’y amenez p’tet pas vos gamins 😛

Les boutiques de drogues sont aussi monnaie courante, avec en vitrine une description des propriétés des différents produits en vente, selon qu’ils soit hallucinogènes, anxiogènes, énergisants, juste légèrement planants ou autres. Venant d’un pays où c’est illégal, c’est assez étrange de voir ça comme ça, dans une rue commerçante, limite en mode « on vend aussi des téléphones et des appareils photos de grande qualité » dans la même boutique.

Vitrine de différentes drogues

Vitrine de différentes drogues

Du coup ça détonne pas, ça se fond plutôt bien dans le paysage (même si voir dans leurs vitrines des préservatifs en forme de tête de perroquets, de masque à gaz ou encore d’homme-patate, ça attire le regard et on ne peut pas s’empêcher d’en rire -et de se dire que ça ne doit pas être très agréable niveau sensations).

Si si, ce sont des capotes.

Ce weekend était vraiment passé très rapidement, et nous avions été saucées méchamment le dimanche, mais malgré tout, c’était franchement sympa. On est repartis vers la gare, prendre un dernier verre au Van Gogh Café (qui était super mal indiqué sur mon plan alors qu’il était genre juste devant nos yeux pendant les 45mn où on l’a cherché, à savoir qu’il était juste devant la gare, et pas au croisement de deux rues un peu plus loin comme mon guide l’indiquait), un petit bar sympathique avec des tableaux du monsieur peintre en question. Du coup, le musée Van Gogh (comment ça, je fais une fixation sur lui ?) et autres petites choses que nous n’avons pas eu le temps de faire attendront pour une prochaine fois !

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Of New York and New Yorkers

J’ai eu l’occasion la semaine passée de partir une semaine à New York (et un peu dans le New Jersey) pour aller voir l’un de mes frangins qui a élu domicile là bas depuis bientôt un an. Et on va pas se mentir, les États-Unis sont un immense pays qui n’a pas que la taille de son territoire de démesurée. Les buildings sont overwhelming, bien, bien, bien plus haut qu’à Paris, par exemple. Entre 50 et 100 étages facile pour pas mal. Mais se mettre au pied d’un tel building vous donnera tout autant cette impression. Au point de devoir vous arrêter de marcher si vous ne tenez pas à tomber en regardant si haut.

Un batiment quelconque au pied duquel j'ai eu le vertige

Un building quelconque au pied duquel j’ai eu un poil le vertige (© Lexxie)

Je suis personnellement montée en haut du 30 Rockefeller Plaza (aussi appelé le Rock), dont les deux attractions principales sont les visites des studios de la NBC et le « top of the Rock », à savoir la vue panoramique du haut du building (67 à 69e étages pour les points d’observation), et je peux vous dire que c’est sacrément haut.

30 Rock (© Lexxie)

Allez, j’suis sympa, je partage (une partie de) la vue de là-haut :

View from the top of The Rock (© Lexxie)

Dans le genre plus grand, les panneaux publicitaires, les voitures, certains contenants de boisson, certaines avenues, etc. Mais bon, on s’y fait ^^

Une autre chose à laquelle on se ferait bien : l’amabilité des gens. De manière générale, j’ai remarqué que pas mal de New Yorkais étaient bien plus polis qu’en France : notre réputation de mauvais accueil de touristes ne me surprend pas tellement quand je vois (à NY) les commerçants demander comment ça va avant d’encaisser nos articles, ou n’importe qui s’excuser dans la rue même si c’est moi qui leur ait foncé dedans par accident. Ou encore ce monsieur qui – voyant mon frère et moi-même, sortant d’une bouche de métro, chercher dans quelle direction nous diriger – m’indique en souriant en pointant deux directions opposées en me disant « uptown » puis « downtown » respectivement, avant de continuer son chemin, sans même que nous ayons à demander quoi que ce soit, et sans être intrusif.

Bon par contre, arriver aux States et me faire prendre pas aimablement mes empruntes digitales et ma photo, j’aime moyen.. (1984 much?). Ça m’a refroidie.. Juste avant, panneau dans la file d’attente disant grosso modo : « on vous souhaite la bienvenue, espérons que vous aurez un accueil chaleureux, etc ».
Eh ben, je crois qu’avec la personne de l’immigration qui nous a « accueillie », on repassera, pour l’accueil chaleureux. Le mec : « Passport. Four fingers of the left hand. Thumb. Four fingers of the right hand. Thumb. Picture. Next. » (Il n’a pas dit un mot de plus, juste répété ça à chacun d’entre nous).
Sans parler du moment où il fait tomber mon passeport dans son box. Il met bien 10 secondes (sans exagérer, 10 réelles secondes) avec un profond soupir avant de se décider à se baisser pour le ramasser. Genre je veux bien que tu fasses ça toute la journée et que tu n’aimes pas ton job, je peux le concevoir, mais bonjour/au revoir non ? ou j’sais pas.. faire des phrases ? montrer un poil d’amabilité ?
Déjà que c’est pas agréable de se faire ficher quand tu arrives dans un pays, mais alors par quelqu’un d’aussi aimable..

Comme quoi, comme partout, à New York, on trouve de tout (bonjour j’enfonce des portes ouvertes), mais de manière générale, j’ai trouvé les gens plus aimables qu’à Paris (que j’ai plus l’habitude de fréquenter).

Je pourrais vous raconter encore plein de choses sur mon séjour à NYC, comme l’immensité de Central Park qui est plus vallonné et moins forestier que ce que j’imaginais, comme l’arche qui ressemble beaucoup à notre Arc de triomphe sur Washington Square, sur mes expériences culinaires parfois hasardeuses, sur comment on passe des États-Unis à la Chine puis à l’Italie en à peine quelques rues, sur le nombre de Starbucks, McDo ou Duane Reade qu’on s’est amusés à repérer, sur les escalators en bois de chez Macy’s, sur le Hulk en Lego de Toys R Us, sur Times Square qui pique les yeux, sur les églises Gospel qui font payer 20$ l’entrée aux touristes et où de toute manière la queue est trop longue pour espérer entrer ou voir quelque chose à moins d’être là depuis au moins 2h, ou encore sur les marmottes et des écureuils que j’ai pu croiser dans différents parks, mais au final, je préfère vous quitter avec une photo prise de l’autre côté de l’Hudson (la rivière) qui donne cette magnifique vue de NYC. Stop le blabla. 😛

Vue sur New York depuis l'autre côté de l'Hudson (New Jersey)

Vue sur New York depuis le New Jersey (obviously ©Lexxie aussi)

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To learn or not to learn

J’ai envie de parler de ces apprentissages supposés innés que l’on fait parfois bien trop tard, aujourd’hui.

Je parle de ces choses que l’on ne nous apprend pas, ou en tout cas pas vraiment, et que l’on découvre un jour que l’on ne sait pas bien faire.

Je pense à « apprendre », avant tout. Quand j’étais enfant, j’étais du genre à plutôt avoir des facilités, et du coup, la primaire ne m’a pas tellement posé de problème. Le collège un peu plus, mais ça passait encore sans vraiment avoir à travailler plus loin que les devoirs. Le lycée a été une autre paire de manche. Et j’ai réalisé entre 15 et 18 ans que je ne savais pas apprendre. Personne ne m’avait jamais appris à le faire, et j’avais passé la période où j’aurais pu demander à mes professeurs de m’apprendre à apprendre, « grâce » à mes facilités. Il m’a encore fallu quelques années pour pouvoir cerner un peu mieux mes caractéristiques, savoir ce qui marchait pour moi, comment faire rentrer des choses dans ma tête, en me confrontant aux méthodes des copains, en ayant un prof soucieux de nous aider à mieux apprendre, plus vite et plus durablement, et en étant en situation d’échec en milieu d’année scolaire. J’ai réellement commencé à être efficace dans mes apprentissages lors de ma dernière année d’études, et encore, je n’avais plus assez de temps pour tout mettre en œuvre, parce que je manquais de pratique et de rapidité et que j’avais un mémoire et des stages à gérer également. Heureusement, ça a quand même suffit à m’aider à remonter la pente durant la deuxième partie de l’année et à avoir mon diplôme avec plus de 12 de moyenne. Malgré tout, ça a rendu les années lycée/post-bac assez compliquées à gérer pour moi.

Je pense également à des choses quotidiennes. Le brossage de dents par exemple. Une personne de mon entourage a appris assez récemment (à l’âge adulte) qu’il ne se brossait pas les dents comme il fallait et que même si elles étaient saines puisque malgré tout brossées, il abîmait sa gencive assez sérieusement. Du coup, il a fallu qu’il change de technique et qu’il la remplace par celle que le dentiste lui a conseillée. J’ai réalisé alors qu’en dehors de « brosse toi les dents », je ne crois pas qu’on m’ait réellement montré de technique. En tout cas je n’en applique pas une précisément, et j’ai l’impression de ne pas connaître « la bonne ». Est-ce qu’il faut juste frotter dans tous les sens ? Est-ce qu’il faut faire des p’tits ronds sur chaque dent ? Aller de la gencive au bout de la dent pour repousser les saletés ?

Je pourrais continuer avec bien d’autres exemples mais je pense que vous saisissez où je veux en venir. J’ai envie de noter ces petites choses quand je les réalise pour que, le jour où j’aurais des enfants, je n’oublie pas de m’assurer qu’ils ont bien compris comment faire, que je n’assume pas qu’ils savent parce qu’ils font à peu près la tâche et qu’elle semble réussie.

Ça vous est déjà arrivé de réaliser que vous ne saviez pas faire quelque chose que vous faites depuis tout petit ? Ou qui semble évidente à tout le monde mais que vous n’avez jamais faite ou que vous n’avez jamais su vous y prendre ? Sur quels exemples ? (si vous souhaitez partager, bien sûr… ça m’aidera à compléter ma liste :P)

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A one, a two, a one, two, three, four…

En temps normal, quand je lis, je lis rarement plus de 2 bouquins en même temps. Un en français, un en anglais, ou encore un poche, un broché, etc. J’en laisse un sur ma table de nuit, et je prends l’autre dans mon sac, comme ça j’avance dans les deux et j’oublie pas de remettre le livre dans mon sac (ce qui est problématique puisque je lis dans les transports donc sans livre, je peux difficilement lire).

Sauf qu’en ce moment, comme parfois, de manière un peu imprévue, je me retrouve à les accumuler. Let me explain.

Y a quelques semaines, je discutais avec mon pote Max et au détour d’une conversation, on s’est proposé de lire en même temps The Help de Kathryn Stockett (La couleur des sentiments, en français), puisque nous l’avions tous les deux dans notre biblio et que nous ne l’avions pas lu. Donc bref, je termine ma lecture en cours, et puis je me lance dedans (et au final, il a commencé autre chose et il n’avance pas dedans pour l’instant alors la lecture commune est comme qui dirait pu tellement commune :P).

That’s one.

Quelques jours après, je reçois un bouquin que je dois lire et commenter sur mon autre blog, dans le cadre d’un partenariat. C’est un guide pour comprendre le Parisien (ou pas, en fait, hein.), qui a de courts chapitres et que je décide de laisser dans ma piaule et de piocher un peu dedans de temps en temps.

That’s two.

Et puis, subitement, mes yeux se pose sur une BD que j’ai dans ma biblio depuis un an à peu près, et je réalise que j’ai pas trop lu de BD ces derniers temps, et j’ai envie d’en lire une, c’est rapide, 45 minutes au max, et j’ai envie de me faire plaisir. Du coup je me lance dans Quelques jours d’été / Un îlot de bonheur, de Chabouté.

That’s three.

Au début du mois, le premier pour être exact, je suis allée au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil, et j’ai enfin pu acheter le tome 3 des Eveilleurs que j’étais supposé recevoir en juillet mais que, dirons nous, j’ai offert à un habitant de mon immeuble d’alors qui s’est dit que ça serait chouette de m’emprunter ce petit colis contenant un livre et de ne jamais me le rendre, sans me mentionner son identité, bien évidemment. Du coup, grande envie de lire le livre, je le place sur ma table de nuit, puisque The Help est dans mon sac.

That’s four.

Enfin, hier, en allant prendre le thé (sic) chez une copine, une autre demoiselle m’offre la 2e partie de mon cadeau d’anniversaire qu’elle n’avait pas reçu la dernière fois que l’on s’était vues et dont j’avais totalement oublié l’existence : Le tome 1 des Notes de Boulet.  Et du coup, hier soir, il me faisait de l’œil, posé sur mon bureau, j’avais envie de le feuilleter, et je l’ai entamé.

That’s five.

Five books

Et donc voilà, je me retrouve avec cinq livres en même temps, sans trop avoir vu les choses s’empiler. Heureusement, j’ai terminé le Chabouté rapidement et ça m’a ramené à 4 presqu’aussitôt. Mais parfois je me dis que je suis pas logique dans ma tête, sachant que ces derniers temps je peine un peu à lire autant qu’avant, même si j’adore toujours ça. C’est juste une question d’humeur et d’emploi du temps. Mais non, j’accumule les livres en cours. 😀

(et ça c’est sans parler des 4 ou 5 bouquins que je lis actuellement pour compléter ma formation dans le but d’obtenir mon équivalence française pour pouvoir bosser ici)

Et vous, votre record de dispatchage entre plusieurs livres ? 😛

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