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The End of NaNo

NaNoWriMo s’est terminé le 30 novembre à 23h59, mais pour moi il s’est terminé un peu plus tôt. Quelques jours après avoir écrit l’article sur NaNo, j’ai commencé à bloquer sérieusement dans mon histoire parce que je n’avais pas assez travaillé la trame et que du coup il y avait des incohérences et des choses qui m’empêchaient d’aller vers là où je voulais. J’ai donc pris la décision d’arrêter NaNo et de prendre le temps de retoucher ce que j’avais déjà écrit avant de poursuivre mon histoire. J’ai mis du temps à digérer que j’arrêtai, que je n’irai pas au bout et que je ne réussirai pas ce challenge que je m’étais donné, mais j’ai fini par faire la paix avec cette décision. Voici donc où je me suis arrêtée :

Stats de mon Nanowrimo

Stats de mon Nanowrimo

Mais malgré tout, je ne considère pas que c’est un échec, parce que comme vous pouvez le constater, je me suis enfin lancée dans l’aventure d’écrire quelque chose de plus long que tout ce que j’avais fait, et je sais que je suis capable de le faire, alors maintenant il ne me reste plus qu’à continuer dans ma lancée. J’ai également eu l’occasion de lire de nombreux Pep Talk pendant tout le mois de novembre qui m’ont servi et dans NaNo et dans ma vie privée. J’ai en quelque sorte grandi pendant cette aventure et c’est toujours grisant. Ça m’a forcé aussi à m’imposer un rythme, me consacrer un peu de temps à l’écriture, ce que je parvenais difficilement à faire avant, alors que j’adore ça. Enfin, ça me donne un nouveau regard sur mes lectures, ce regard d’auteur que je suis (puisqu’après tout, pour être écrivain il suffit d’écrire, cela ne veut pas dire que l’on est un bon écrivain pour autant, mais ça ne nous enlève pas le titre), qui ajoute une dimension très intéressante à mes lectures.

Bref, au final pour moi c’est un succès dans une certaine mesure, même si je suis un peu déçue de n’avoir pas atteint l’objectif fixée. Je suis également contente d’avoir partagé l’expérience avec une amie qui elle a brillamment réussi et dont je suis très fière. C’est beaucoup plus sympa de faire en même temps ce genre de projet, ça aide à se motiver et ça booste un peu.

Si ça vous tente à l’occasion, n’hésitez pas en novembre prochain, beaucoup de gens réussissent, certains sont plus doués pour improviser from scratch, et d’autres étaient bien mieux préparée que je ne l’étais. Du coup, si je le refais un jour, je ferai une trame beaucoup plus précise de ce que je prévois pour ne pas avoir autant de problème. Mais je ne sais pas trop si ce format est le plus adapté pour moi (écrire tous les jours 1667 mots pendant 30 jours). On verra.

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NaNo progrès

J’ai mentionné NaNoWriMo, dans le post précédent et, par flemme d’expliquer, j’ai mis le lien vers l’article wikipédia pour que vous compreniez quelle langue étrange je parle. Donc allez y faire un tour avant de poursuivre, si vous ne comprenez pas le sens de ce mot étrange, plein de majuscules-qu’on-dirait-que-c’est-une-ado-de-blog-skyrock-qui-cause.

Donc, cette année, après avoir regardé passivement pendant 2 ans (je crois ?) les gens se lancer et moi les trouver un peu dingue, je me suis lancée. Masochisme, direz-vous peut-être ? Peut-être. Envie de me prouver que je peux le faire, surtout. Ça fait des années que j’écris des p’tits trucs, des poèmes quand j’étais ado, des fanfictions en fin d’adolescence, des nouvelles par après. Mais jamais, JAMAIS, je n’ai osé me lancer dans un projet de grande envergure. J’ai déjà eu des compliments sur mon écriture, même venant de parfaits étrangers. Qu’ils soient mes professeurs, des lecteurs sur les sites où je pouvais poster, ou des amis. Alors j’ai fini par me dire que je devais pas trop mal m’en sortir avec les mots pensés, choisis, agencés par mes soins. Et puis, avouons le, avant de trouver un vrai métier qui me permettrait de gagner ma vie, d’aussi loin que je me souvienne, je veux être écrivain. Je veux écrire des histoires, je veux partager les mondes et les personnages que j’ai dans la tête. Mais voilà, pour être écrivain, il faut écrire. Et jusqu’à présent je n’avais jamais vraiment sauté le pas pour écrire ce qui comptait vraiment pour moi : une histoire entière, complète, longue a.k.a un roman. J’étais terrifiée à l’idée d’être pas si douée que ça finalement. J’avais peur de ne pas savoir comment m’y prendre aussi. Et je ne savais pas comment combler les vides de mes histoires. Je pourrais aussi bien en parler au présent puisque c’est toujours là, mais on en parlera une autre fois, de ça.

Du coup, NaNo c’était ma motivation pour me lancer. Me forcer à passer le cap, à écrire un peu tous les jours, à prendre le rythme.

Sauf qu’évidemment, j’avais pas envie de faire NaNo normalement, c’est trop facile. Alors j’me suis rendue indisponible les 4/5 premiers jours, et puis encore 3 autres un peu plus loin, histoire de me prendre quelque 16000 mots de retard (attention, ironie inside !).

Du coup voilà, je suis en combat acharné avec mes idées pour essayer de rattraper mon retard. J’ai dépassé les 25000 mots mais je devrais être à 38333 ce soir à 23h59, si j’étais dans le rythme. Ce ne sont que des nombres, vous me direz, l’important c’est que j’avance. Et c’est vrai, c’est même l’essentiel. Mais c’est un challenge personnel (y a pas vraiment de gain à la clé à part une immense satisfaction et du lustre pour l’égo) et je veux y arriver. Il ne me reste plus beaucoup de temps, mais je veux pouvoir dire que j’ai réussi à écrire les 50000 premiers mots de mon roman en 30 jours. Pas forcément que c’était bon, encore moins que ça n’a pas besoin de relecture, mais que je l’ai fait. Je peux le faire en plus, je le sais. Rien qu’hier, j’ai écrit 4000 mots, au lieu des 1667 requis par jour (quand on est régulier depuis le premier jour) ou des 2900 que je dois faire (par jour aussi) pour rattraper mon retard. Donc si je refais ça 2 ou 3 fois je serai de nouveau dans le timing. Après la motivation n’est pas toujours là alors je dois faire avec (ou plutôt sans).

Alors, rendez-vous le 1er décembre pour voir si j’ai réussi à le faire (voilà, c’est dit, maintenant je suis obligée d’y arriver). Et pour conclure, un peu de Mumford & Sons, puisqu’il semblerait que ça soit la seule chose que je sois capable d’écouter quand j’écris, depuis le début de ce mois (mais c’est super chouette alors ça me pose pas de problème, et apparemment ça m’inspire).

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