Chameleons Blend In

London Calling #1

Hey there!

Encore une fois, it’s been a while, mais pour une fois je culpabilise pas, j’suis contente de pouvoir y retourner quand je veux sans vouloir le supprimer quand je l’utilise plus pendant plusieurs mois. Let’s jump back in! (ça risque d’être un post long, soyez prêts (comme dirait Scar)).

Je discutais avec une amie qui part bientôt à Londres pour quelques jours, et je réalise que si j’ai parlé d’Amsterdam et de New York, je n’ai jamais mentionné Londres ici, alors que j’y suis allée plusieurs fois. Du coup j’ai envie d’en causer un peu ici ! Ça tombe bien, j’ai un carnet dans lequel je relate mes aventures à Londres, chaque fois que j’y vais, alors je vais pouvoir aider ma mémoire à se rappeler 😛

J’ai été en tout et pour tout 4 fois à Londres, donc je vais faire par segments :

#1 – LONDON, SUMMER CAMP EDITION:

– En juillet 2009, j’ai fait une colo linguistique/Harry Potter, en tant qu’anim, où durant notre séjour nous avons fait un tour à Oxford et un autre à Londres, pour visiter certains lieux des tournages des films. Du coup, à Oxford, on a visité l’université avec la grande salle, et à Londres, le Zoo (et Hamley’s, le plus grand magasin de jouets d’Europe ou un truc du genre) pour qu’ils puissent s’acheter des trucs HP si ils voulaient :P).

Hamleys - Potter

Animation à l’entrée de Hamley’s, ce jour là. How appropriate for our summer camp theme!

C’était assez court, une journée dans chaque ville, sachant que pour Londres on était baladés en car entre le zoo et Hamley’s donc pas beaucoup d’opportunités pour explorer le reste.

La vitrine du serpent dans Harry Potter (celui qui est vraiment dedans n'a rien à voir avec celui du film, obviously)

La vitrine du serpent dans Harry Potter (celui qui est vraiment dedans n’a rien à voir avec celui du film, obviously)

– En Juillet 2010, par contre, encore une fois une colo linguistique, sur le thème « So British« , et cette fois-ci on a passé deux jours à Londres dont une nuit en auberge de jeunesse, avec des un peu plus grands, et un peu plus de liberté. Durant ce séjour, on a visité Westminster Abbey, on est monté dans le London Eye (la grande roue à cabines), un p’tit musée dont je ne me rappelle pas bien, qui est juste à côté du London Eye (je me rappelle qu’y avait un fanion avec un Dalek, juste à côté, made my day). On a assisté à la relève de la garde (pas palpitant), on a mangé dans des pubs et dans des parks (St James Park et Leicester Square) et, en groupe, s’est baladés librement dans Londres pour faire du shopping et d’autre trucs que les ados aiment faire (notamment la galerie commerçante à côté de Leicester Square qui a un pôle arcades). C’était très sympa, et avait l’avantage d’être payé par la boîte (parce que bon, quelque chose comme 18£ pour les deux premières activités citées, respectivement, je crois que j’aurais passé, si j’avais dû payer), ce qui m’a permis de découvrir ces deux lieux.
Je suis pas très cathédrales et compagnie, passé la façade extérieur, généralement, mais Westminster (littéralement « abbaye de l’ouest », ce qui est drôle vu qu’on parle de l’Abbaye de Westminster, un poil redondant) avait des côtés intéressants à l’intérieur, notamment sa nécropole. Mais non je suis pas morbide, rooh. Come on, y a David Livingstone qui est enterré sous la nef, c’est classe quand même ! Pas que je cautionne tout ce qu’a fait le bonhomme, mais y avait du bon, et puis j’aime beaucoup l’histoire autour de la phrase « Dr. Livingstone, I presume ? », ça me rappelle mes cours d’histoire de 1ère.

En somme, ces deux premiers aperçus étaient assez bref, mais m’ont permis de faire des activités que je n’aurais probablement pas faites par la suite (le Zoo y compris), et qui m’ont permis de me faire quelques repères dans la ville, sachant que j’y retournais le mois suivant avec un ami, sans gamins à surveiller, cette fois !

#2 Lil’Bro and Lexxie do LONDON:

Très peu de temps après (08/2010), donc, me voilà de retour à Londres, cette fois-ci par mes propres moyens, avec mon best buddy que l’on appellera ici Lil’Bro. Nous partons donc quelques jours avec Lil’Bro, par l’Eurostar, direction London et l’auberge de jeunesse que nous avions choisie. Douée que je suis, mon appareil photo était presque déchargé et j’avais oublié la moitié de mon chargeur, donc on s’est retrouvés limités en photos souvenirs. Heureusement qu’on avait nos carnets de bords pour immortaliser l’aventure d’une autre manière !

Day 1:
A notre arrivée, on se dirige donc tranquillement (à petons, parce qu’on avait prévu de voir des trucs à des endroits divers et qu’on voulait pas trop douiller en métro et qu’il faisait pas trop moche voir plutôt beau) vers Gosh!, une boutique de BD et comics, où nous nous délestons de quelques pounds pour acquérir quelques items de valeur sentimentale (Scott Pilgrim, Calvin et Hobbes, if you see what I mean), puis à Foyles, une immense librairie, avant de nous diriger vers un pub ou un autre pour nous restaurer. Nous entrons (au feeling) au Montagu Pyke, situé 105 Charing Cross Road  qui, nous le découvrons, est l’une des anciennes adresses du Marquee Club, l’équivalent du CBGB New Yorkais à Londres, même s’il est plus orienté Pop Music que Punk Rock :

L'ex Marquee Club

Welcome to the last home of the Marquee Club, « the most important venue in the history of European Pop Music »

Bon, il n’y ressemble plus du tout, puisqu’il a déménagé ailleurs et que le pub a été repris et refaçonné autrement, mais c’est sympa de s’imaginer le passé.
Nous poursuivons nos péripéties en nous dirigeant vers le National Portrait Gallery, pensant qu’il s’agit du National Gallery (parce qu’on est pas très doués pour en trouver l’entrée). Point de tableau de Van Gogh, donc, puisque nous nous plantons, mais petit lot de consolation, un portrait du sieur Alan Rickman qui me fait couiner un petit peu. On se balade un peu dans Leicester Square, on va faire un peu de DDR dans la salle d’arcade de la galerie commerciale puis on décide de se rendre à notre auberge de jeunesse, sur Picadilly Circus (qui depuis a fermé) pour déposer nos affaires (du moins celles qu’on se sent à peu près safe de déposer, style nos fringues) pour se délester un peu du poids que nous portons depuis le matin. Sachant qu’on partage notre chambre avec un gars du staff, on se dit que ça devrait aller.

On repart ensuite, direction Schaftsbury Avenue pour se trouver un endroit ou manger avant d’aller voir le musical Hair (oui, en France, les comédies musicales ça m’inspire pas du tout, mais en anglais, ça donne déjà vachement plus envie, et à raison, c’était génial). On tombe par hasard sur un pub super chouette appelé le Blue Post qui fait un burger à tomber. On a voulu y retourner plus tard dans le séjour mais passé 20h, ils ne servent plus à manger (on le saura maintenant). Et donc, ensuite, Hair, super musical plutôt intéractif (on se voit offrir des fleurs, des tracts pour brûler nos draft cards et pas aller faire la guerre au vietnam, les comédiens chantent en montant sur les dossiers de nos sièges à certains moments, etc.). Sachant qu’on avait réussi à se trouver des places à 25£, en réservant par internet quelques jours avant, we were happy. Lil’Bro a même fini sur la scène avec la moitié de la salle pour le ending sur Let The Sun Shine In. J’ai pu prendre une ou deux photos pour immortaliser l’instant, avant que mon appareil photo ne rende l’âme.

Day 2!
Journée un peu plus calme où on a pas mal déambulé le long de la Tamise, ce qui a consisté en :
– L’admiration du Shakespeare Globe Theater que je trouve gorgeous,
– La visite du Tate Modern (pas trop mon truc l’art moderne, mais c’était sympa, y avait des choses chouettes, dont un Dali sur le mythe de Narcisse)
– La traversé du Millenium bridge (qui fêtait donc, comme le Tate Modern, ses 10 ans, puisqu’ils avaient été construits en 2000), en espérant que les Mangemorts ne viendraient pas détruire le pont pendant qu’on le traversait
– un petit trip down memory lane pour Lil’Bro qui était déjà passé par là les années précédentes et avait déjà fait joujou avec les meubles géants en verdure non loin de là
– manger dans un Eat. (pas eu le choix, vu l’ordre intimé par le nom de la chaine), l’un de ces petits self où on peut choisir salades, sandwichs et autres produits qu’on peut manger sur place ou à emporter), avec une jolie vue sur la Tamise.
– se poser dans l’herbe et glandouiller au soleil

Le Globe, pris de mon téléphone de l'époque, donc mini photo.

Le Globe, pris de mon téléphone de l’époque, donc mini photo.

On continue notre périple vers la St James Tavern où je savoure un délicieux cidre (NENVEU) avant d’aller voir Karaté Kid (gosh, 11,40£ la place, quelle arnaque, on aurait pas du aller le voir sur Leicester Square, heureusement qu’il était pas mal). Puis PIZZAA, chez Pizza Hut toujours sur le même square, où on tombe sur une serveuse française qui vient bosser ici pour l’été, du coup on papote.

DAY 3…
Au programme, Hyde Park, Oxford Street et National Gallery, en passant devant un Hard Rock café dont la vitrine arbore en néon rouge « No drugs or nuclear weapons allowed inside », mince, nous devons donc l’éviter, avec l’ogive atomique sur Lil’Bro aime trimbaler avec lui.
Dans Hyde Park, on est comme des enfants à entrer dans un arbre qui fait un tipi grâce à toutes ses branches feuilles qui retombent autour de lui, et on redevient calme devant une pierre dans l’Holocaust Memorial Garden qui dit « For these I weep streams of tears flow from my eyes because of the destruction of my people« .

The tree

The giant tipi tree

Un vendeur de glace ambulant martiniquais nous remonte le moral en nous proposant une glace artisanale à base de noix de coco et de citron, qui est fichtrement bonne. On cause un peu avec lui un moment (entre francophone, on s’attire) avant qu’il reparte faire sa tournée. On reste posés dans l’herbe à manger notre glace et à regarder les écureuils passer, avant de se diriger vers Marble Arch, puis vers Oxford Street où je découvre la foule Primarkienne (oh gosh, j’en sors au bout d’une minute tellement j’étouffe dans ce magasin), puis on rentre dans un HMV où je pleure parce que les DVD des saisons de Doctor Who sont à 20£ mais que je n’ose pas les prendre parce que je n’aurais pas la place de les ramener.
Cette fois, on trouve la bonne entrée du National Gallery, qui est plus classe, avec de magnifiques jeux de lumière et de perspective, des tableaux qui m’intéressent plus, où certaines salles te donnent envie de te mettre en chaussettes et de glisser sur le parquet tellement il a l’air lisse. A la sortie, on se pose un moment pour écouter deux jeunes filles qui jouent de la guitare.

Day 4, finally..
Direction Camden Market pour ce dernier jour, avant de reprendre le train pour la France. Les traits tirés par la fatigue et par la nuit pas terrible parce que notre roommate avait ramené une demoiselle dans son lit superposé qui grince. On passe par Forbidden Planet, le magasin nerd par excellence, on our way to the North of London, malheureusement il est encore trop tôt et le magasin n’est pas encore ouvert, on continue notre chemin, déçus.
On se perd ensuite dans le labyrinthe de certains étals de Camden Market, ce marché bondé, plein d’odeurs, de tee-shirts, de tee-shirts, on trouve même une crêperie vendéenne (wait.. what?!), un melting pot de langues sonne à nos oreilles et finalement, il est l’heure de repartir vers St Pancras.

#3 Wimblondon

Juillet 2011, une amie blogueuse vit à Londres, je lui parle de mon envie de retourner là-bas quelques jours, et elle me propose de m’héberger. A l’époque, elle vivait à Wimbledon, un quartier sud de Londres, qui chez nous serait considéré comme de la banlieue. Ce voyage là est un peu différent parce que je le fais seule, et que Lucie bosse le vendredi et le lundi, donc je suis by myself ces jours-là, et avec elle le weekend. Être en banlieue signifie devoir prendre le métro pour rejoindre le centre de Londres, ce qui signifie dépenser pas mal de sous dans les transports.

Un an avant, les anneaux des JO sont déjà accrochés à St Pancras !

Un an avant, les anneaux des JO sont déjà accrochés à St Pancras !

A mon arrivée le vendredi, je dois donc garder mes affaires jusqu’au soir où je retrouve la demoiselle. Je sors de la gare et prends le métro jusqu’à Leicester Square, pour retrouver un coin connu duquel commencer mes pérégrinations. Arrivé là bas, je me retrouve dans une affiche pour Much Ado About Nothing, la pièce dans laquelle David Tennant et Catherine Tate jouent à ce moment là, ce qui me frustre GRAVE, parce que j’avais regardé à l’avance pour acheter des places pour y aller, mais que c’était déjà complet sur la période où j’étais à Londres. Je poursuis ma route et découvre la boutique M&M’s dont Lucie m’avait parlé de l’ouverture récemment, du coup je vais y faire un tour, et comme attendu, le moindre truc est cher, mais c’est pas grave, pas besoin d’acheter pour profiter de la boutique colorée et chouettement décorée.

M&M's on Abbey Road

M&M’s on Abbey Road

Je vais ensuite faire un tour à Forbidden Planet (le magasin dont je parlais à la fin de mon précédent séjour, dont le nom est une référence à un film de 1956 qui est un film qui a inspiré bien d’autres films de SF), qui cette fois-ci est ouvert et dans lequel je traine un moment, avant de me diriger vers Foyles que j’arpente aussi longuement (je vous ai dis que j’aimais les livres ?), avant de prendre la Northern Line pour rejoindre Lucie, déposer mes affaires chez elle et partir à l’Apollo Victoria Theater voir le musical Wicked (which was WICKED!). Obviously, j’aurais préféré voir Idina Menzel et Kristin Chenoweth dans les rôles principaux, mais les comédiennes étaient top quand même et j’ai passé un moment génial !

La scène avant le début du musical

La scène avant le début du musical

Le lendemain, direction Notting Hill (même si j’ai pas vu le film :P) et Portobello Road’s Market… sous la pluie. C’est donc les pieds trempés et agrippées à nos parapluies que nous déambulons dans le marché. Notre odorat nous attire à l’intérieur de The Hummingbird Bakery, où cupcakes, brownies et cheesecakes attirent le chaland, alors on craque (oui, parfois on s’en fout des conventions, on mange le dessert avant le repas…)

Dire que maintenant une de mes amies bossent dans l'une des boutiques Londonniennes de la chaîne :D

Dire que maintenant une de mes amies bosse dans l’une des boutiques Londonniennes de la chaîne 😀

On va ensuite manger, puis on prend la direction du Natural History Museum où on a vu des bestioles très couettes,  des trucs moins fun aussi, et des troncs d’arbres fossilisés. Je suis un poil surprise par le comportement des gens qui n’hésitent pas à toucher et à prendre des photos avec flash dans le musée, mais bon, chacun ses moeurs !

Ensuite, toujours trempées, on se dirige vers Harrods, après avoir fait un arrêt dans un Poundland, où on achete quelques conneries à 1, 2 ou 3£. Autant dire que dégoulinantes de flottes, les jeans trempés jusqu’au genoux, et les sacs Poundland à la main, les clients chics de Harrods nous regardent comme s’ils voyaient des extraterrestres. L’art de vous faire vous sentir pouilleux. A ce stade, j’ai appelé mes baskets Bob et Bobette parce qu’elles sont plus très loin du statut d’éponge. On s’extirpe avec difficultés de ce labyrinthe bondé, étouffant et trop parfumé à mon goût, ou de toute manière tout est trop cher pour mon porte monnaie, et pas grand chose ne m’intéresse.

La devanture de chez Harrods

La devanture de chez Harrods (entre deux averses)

On fait encore quelques magasins avant de rentrer se sécher puis repartir pour voir Harry Potter 7, partie 2. Il y a tellement de séances que la salle est loin d’être comble, mais ça n’empêche pas les présents d’être bruyants.

Troisième jour, dimanche. On décide de prendre un bus à deux étages, direction Wimbledon Village, un quartier chic de Londres, avec un grand parc et de graandes demeures bien riches et parfois vraiment très chouettes. C’est un coin calme et agréable. Une chose est sûre, quartier chic ou non, j’aime beaucoup l’architecture anglaise, beaucoup de maisons, de pubs, de bâtiments très chouettes, avec ce côté brique rouge ou maison avec boiseries, etc.

Why, hello there!

Why, hello there!

On reprend le bus vers Putney Bridge puis le métro vers Hammersmith pour aller voir les bouquins français dont Amnesty Internationale veut se débarrasser moyennant finance, mais rien de très palpitant pour moi.

L'entrée (ou la sortie, selon le côté d'arrivée) de Greenwish Market, pendant un moment d'accalmie

L’entrée (ou la sortie, selon le côté d’arrivée) de Greenwish Market, pendant un moment d’accalmie

On repart rapidement vers Greenwich, où on entre dans le Greenwich Village puis Market où on se pose pour déjeuner. Je fais confiance à Lucie pour choisir mon déjeuner, elle vient là souvent.

C'est pas mal, mais un peu trop sec et bourratif à mon goût

C’est pas mal, mais un peu trop sec et bourratif à mon goût

Mais très vite, l’orage et la pluie sont trop forts pour être vraiment bien abritées au marché, alors on fuit vers un bar pour attendre l’accalmie, aussi trempées que la veille, le jean collé aux mollets par la flotte.

Interesting.

Interesting.

Nous partons vers le Royal Hall Naval College visiter le Painted Hall (où une scène de Pirates des Caraïbes « on strange tides » a été tournée et où le costume de Jack Sparrow est en expo). Un type qui se fait passer pour un peintre du XVIIIe siècle nous raconte « ses » œuvres murales avec un soupçon d’histoire, le tout dans un costume d’époque. On passe en face, dans la chapelle, en évitant la pluie, puis direction le National Maritime Museum qui est un peu bizarrement disposé inside, mais qui a quelques truc intéressants à voir. Puis il est temps de rentrer se mettre à l’abri et ranger mes affaires pour le lendemain. Sur le chemin du retour, notre train passe devant Canary Warf qui me rappelle un épisode de Torchwood.

Canary Wharf

Canary Wharf

Dernier jour, je suis épuisée. Lucie est partie bosser, j’attends que mes baskets aient un peu séché et que mes pieds soient un peu douloureux avant de partir de chez elle avec toutes mes affaires sur le dos. Je retourne dans le centre de Londres et me dirige vers Hamley’s pour explorer plus tranquillement le magasin et faire un p’tit stock de Jelly Beans, avant de flâner devant leur rayon Doctor Who. Je me balade ensuite autour de Leicester Square, dans des petites rues où se trouvent des antiquaires de bouquins, mais rien ne m’intéresse vraiment dedans alors je décide de retourner tranquillement vers la gare, pas le courage d’aller à Covent Garden, et j’ai quelques soucis pour remettre un peu d’argent dans mon Oyster Card pour reprendre le métro, parce que je n’ai plus de liquide et qu’il y a une queue monstre à la machine qui prend la carte. Je me balade un peu dans la galerie commerciale de la gare avant de passer à la douane et d’aller prendre un vieil Eurostar tout pourri pour rentrer en France. Quand j’arrive, un monsieur tenant une pancarte Mr Pond attend à l’arrivée des voyageurs, et je me dis que l’Angleterre me suit quand même un petit peu en France.

Encore plein de choses à voir, mais je reviendrai !

London Cab customisé

London Cab customisé

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Adulescence

*souffle sur le blog pour dépoussiérer un peu* *kof kof kof*

Oulah, ça fait un bail que je suis pas passée par ici. Mais j’ai des choses à dire, alors me voilà de retour.

L’une des raisons qui a fait que je n’ai pas été très présente par ici ces derniers temps, c’est que j’ai été pas mal prise par la fin de mon équivalence et les nombreuses démarches que j’avais à faire pour le début de mon exercice en libéral. Je vous raconte pas la joie.

Et du coup, cette période (pas encore finie) a été assez intense en émotions pour moi, beaucoup de mouvement, changement de perspective sur plein de plan, pertes de pas mal de repères. Bref, les joie de l’entrée dans la vie « active (as if avant la vie était inactive.. mais disons qu’on a beaucoup plus à s’activer dans cette nouvelle partie).

J’en parlais avec quelques amis, et on réalisait que pour nous l’adulescence était bien plus complexe à traverser que l’adolescence. But then again, on a pas eu de gros drama pendant notre adolescence. Malgré tout, c’est une période qui est assez peu décrite, contrairement à l’adolescence, alors qu’elle est loin d’être plus aisée. Et je ne parle même pas de l’orientation professionnelle, qui se situe à l’entre-deux de ces deux périodes, qui est un vaste champ de mine dont on ignore la direction à emprunter tout autant que la position des-dites mines. J’ai eu de la chance sur ce point, c’est loin d’être le cas de tout le monde, et je le réalise d’autant plus que je n’ai aucune idée de ce que je ferai si je n’avais pas trouvé mon métier.

L’adulescence, et plus précisément le moment qui se situe à la fin du cursus scolaire/estudiantin, est une période truffée de codes et de règles écrites dans des langues pas toujours très décodables. C’est aussi un sacré bordel émotionnel à gérer, comme je le mentionnais plus haut. Il y a le changement de statut social, vis à vis de la société mais vis à vis de soi aussi : on change l’image que l’on a de nous, on essaye de s’adapter. Le fait de ne plus vraiment pouvoir être un peu irresponsable, ne plus pouvoir s’abstenir de réfléchir aux conséquences de nos actes (ne serait-ce qu’au niveau financier et administratif). Le fait d’avoir justement beaucoup plus de choses à accomplir administrativement, de devoir apprendre un tas d’information sur les baux, les prêts, l’investissement à long terme pour préparer sa retraite, gérer ses économies, anticiper pour les éventuels sommes à débourser, les achats importants à prévoir, etc., mais aussi faire face à des gens qui doivent faire du chiffre, pas du social, et essayent donc de vous entuber à moindre frais pour eux (pas pour vous, bien loin de là)… Et bien évidemment, à cet âge, on manque souvent de l’expérience, de la fermeté et de la répartie nécessaire à faire face à ce genre de situation.

On a beau savoir tout ça à l’avance, ça n’en est pas moins terrifiant quand ça arrive. Certains le vivent plus tôt que d’autres, mieux ou moins bien, ça n’empêche qu’il faut peser les situations, réfléchir à ce qui est vraiment dans notre intérêt, ce qu’on essaye de nous vendre et dont on a pas besoin, les intensions cachées, ne pas se réjouir tant qu’un truc n’est pas confirmé, se renseigner en profondeur avant de signer quelque chose… Et ce n’est pas l’école qui, dans le cursus commun, irait nous former à l’administration bien entendu. Ça serait trop simple.

C’est comme débarquer dans un pays qu’on ne connais pas et tenter d’en apprendre les règles, les nombreuses règles qui en régissent le fonctionnement, les coutumes, etc. Alors forcément, on se prend nos erreurs en pleine face, on accuse aussi le coup des ‘trahisons’ des gens que l’on doit côtoyer. Ça fait une bonne expérience, on apprend, on se méfie davantage, on se prépare mieux pour la fois suivante. Ça n’en est pas moins douloureux à vivre, surtout quand tout arrive en même temps.

Et depuis quelques mois je baigne là dedans. J’étais déjà familiarisée à certains trucs, et je m’attendais à d’autres, ça n’empêche pas que la transition est compliquée. En plus, je dois être un poil masochiste sur les bords, parce que je choisis de bosser en libéral, et que ça implique des tonnes de démarches supplémentaires. Et là heureusement que j’ai des gens dans mon entourage pour me conseiller et me guider, sinon je serais sincèrement perdue dans la masse, malgré toutes les recherches que je fais et les questions que je pose sur les forums adaptés.

Et à côté de ça, je ne me sens toujours pas « professionnelle ». Le fait de vivre encore pour quelques semaines/mois chez mes parents n’aide certes pas. Je me doute qu’après quelques semaines d’expérience, et mon déménagement en appart’ aidera, mais pour l’instant, j’ai un peu l’impression d’être un imposteur.

A vous qui êtes passés par là, je vous comprends. A vous qui passerez par là, je vous souhaite beaucoup de courage et espère que vous serez aussi bien entourée que moi.

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Hamster-dame

En juin dernier (oui ça remonte, mais j’avais pas ce blog à l’époque, alors j’ai pas pensé à prendre des notes :P), je suis allée à Amsterdam avec deux copines, après les derniers exams de ma scolarité (bon il me restait encore ma soutenance en septembre, mais c’est pas pareil :P), le temps d’un week-end (et c’était trop court, faut que j’y retourne, pas eu le temps de voir tout ce que je voulais).

Un canal

Un canal

En tout cas, c’est une ville très mignonne, avec plein de canaux, des maisons parfois un peu tordues, des rues dans lesquelles il est très agréable de se balader… On a fait nos touristes un peu clichés, en s’achetant de l’édam, et en s’émerveillant devant les nombreuses variétés et couleurs proposées pour ce fromage (celui à la moutarde est top !). On a fait un tour en bateau dans et autour d’Amsterdam, on a visité le NEMO qui est le Science Center, l’équivalent de notre Cité des sciences de la Villette (c’était très chouette), fait un tour dans l’American Book Center (oui bon, j’admets, y a plus néerlandais comme librairie, mais je ne lis pas cette langue, alors que l’anglais, c’est dans mes cordes :P) qui l’air de rien, abrite un arbre…

L’arbre de l’ABC, qui traverse les étages

On a également pu voir des baraques à hareng frais (façon fish & chips apparemment), ou encore un bar ambulant, qui se pose par moments pour servir ses clients, qui montent et descendent quand ils veulent, et repart un peu plus tard :

Bar ambulant

Bar ambulant

J’ai pu goûter les bitterballen (littéralement, boulettes amères), ces spécialités locales difficilement descriptibles. C’est supposé être des boulettes à la viande de bœuf, mais j’y ai pas senti beaucoup de viande, avec une sauce un peu épaisse et crémeuse mais un peu amère (vraiment légèrement), le tout entouré de chapelure (oui parce que là dans le ramequin c’est de la moutarde, la sauce un peu épaisse est dans la boulette). C’est plutôt bon en tout cas !

Bitterballen

Bitterballen

On a évidemment été faire un tour dans le Red Light District, réputé pour ses vitrines rouges contenant des femmes en tenues légères prêtes à vendre leurs services. C’est étrangement assez joli au coucher du soleil, avec les lumières rouges. Je ne suis pas très fan de prostitution mais bon, là au moins c’est légalisé et c’est dans un cadre sécurisé alors je préfère ça. Et du coup le quartier est assez sympa, pas mal famé, ni sombre, ni flippant. Bon, après y a des sex shops et des femmes en tenues légères un peu partout, alors n’y amenez p’tet pas vos gamins 😛

Les boutiques de drogues sont aussi monnaie courante, avec en vitrine une description des propriétés des différents produits en vente, selon qu’ils soit hallucinogènes, anxiogènes, énergisants, juste légèrement planants ou autres. Venant d’un pays où c’est illégal, c’est assez étrange de voir ça comme ça, dans une rue commerçante, limite en mode « on vend aussi des téléphones et des appareils photos de grande qualité » dans la même boutique.

Vitrine de différentes drogues

Vitrine de différentes drogues

Du coup ça détonne pas, ça se fond plutôt bien dans le paysage (même si voir dans leurs vitrines des préservatifs en forme de tête de perroquets, de masque à gaz ou encore d’homme-patate, ça attire le regard et on ne peut pas s’empêcher d’en rire -et de se dire que ça ne doit pas être très agréable niveau sensations).

Si si, ce sont des capotes.

Ce weekend était vraiment passé très rapidement, et nous avions été saucées méchamment le dimanche, mais malgré tout, c’était franchement sympa. On est repartis vers la gare, prendre un dernier verre au Van Gogh Café (qui était super mal indiqué sur mon plan alors qu’il était genre juste devant nos yeux pendant les 45mn où on l’a cherché, à savoir qu’il était juste devant la gare, et pas au croisement de deux rues un peu plus loin comme mon guide l’indiquait), un petit bar sympathique avec des tableaux du monsieur peintre en question. Du coup, le musée Van Gogh (comment ça, je fais une fixation sur lui ?) et autres petites choses que nous n’avons pas eu le temps de faire attendront pour une prochaine fois !

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Prince Charming

Never been much of a princess girl.

J’ai toujours trouvé les films de princesse Disney ridicules sur certains points. Je n’ai réalisé que dernièrement pourquoi j’aimais bien Aladdin, La Belle et la Bête et pas vraiment les autres.

Dans la plupart des films de ce genre, la princesse vit une situation compliquée au cours de laquelle un prince, un mec qu’elle n’a jamais rencontré et qui ne vient que pour la gloire de secourir une demoiselle en détresse, débarque out of nowhere, et elle en tombe amoureuse à la seconde où elle l’aperçoit. SERIOUSLY?

Genre « MARIONS NOUS JE TE CONNAIS PAS MAIS LOL TU M’AS SAUVÉE ALORS JE SUIS ÉPERDUE D’AMOUR POUR TOI ». Who. Does. That. ?! Ça doit être chiant à mort, une fois qu’ils apprennent à se connaître et que leurs QI de moule respectifs se confrontent au quotidien. Pourquoi croyez-vous que le film s’arrête avant ça, hein ? Parce qu’en plus d’être la fin du film, le mariage est la fin du voyage, parce qu’y a plus rien à dire après.

Dans Aladdin, au moins, Jasmine n’est pas en mode « oh, un homme riche vient quérir ma main, c’est trop youpiland dans mon cœur ». Elle tombe amoureuse d’Aladdin quand elle apprend à le connaître et ÇA, c’est un vrai message, une vraie valeur. Pareille pour Belle, rebutée par Gaston le prétentieux, rebutée par la bête à cause de ses manières (et peut-être un peu ses crocs et son haleine de bête sauvage). Mais quand il change de comportement, qu’elle apprend à mieux le comprendre et le connaître, là oui, les choses évoluent.

C’est pour ça aussi que j’aime les fins ouvertes qui disent pas « ça se passe comme ça, tout le monde est heureux » parce que y a pas qu’un super vilain et pouf apres le monde est parfait. Et être amoureux n’implique pas nécessairement mariage et enfants (même si à l’époque des premiers Disney c’était beaucoup plus le cas, et la place de la femme dans la société n’était pas la même. Ça me rappelle un article de l’après guerre que j’ai lu sur ce que la femme doit faire pour contenter son mari à la maison et sur le fait qu’elle doit fermer sa gueule parce que diantre, son mari a eu une dure journée, il va pas en plus l’écouter se plaindre. *dies slowly*).

La vie ne commence ni ne s’arrête lorsque l’on rencontre quelqu’un. Et on ne sait jamais vraiment si on restera avec cette personne ad vitam aeternam ! Surtout de nos jours, y a plus beaucoup de gens qui ont au cours de leur vie une seule et unique relation qui dure toute leur vie. D’autant que la moyenne d’âge augmente. C’est moins difficile de rester avec quelqu’un toute sa vie quand la durée de vie est de 30 ans. Mais de nos jours, nous vivons de plus en plus vieux, jusqu’à atteindre 100 ans et plus de plus en plus souvent. Y a des couples pour qui c’est le cas, et qui restent avec la même personne jusqu’à la fin d’une de leurs deux vies en étant toujours aussi amoureux, et c’est super chouette, mais c’est pas le cas de tout le monde.

Pour revenir au cliché de devoir avoir un homme dans sa vie, de tomber amoureuse au premier regard et tout ça.. J’ai envie de dire que si une femme choisit d’avoir quelqu’un dans sa vie, et c’est pas un drame si ce n’est pas le cas, il me semble important que ce soit parce qu’elle en a envie, parce qu’elle a trouvé quelqu’un qui lui correspond, qui la respecte et avec qui elle se sent bien. Parce que le prince charmant n’existe pas. Et heureusement parce que bordel, ils ont tous l’air d’un chiant ! Personne n’est parfait et c’est ça qui fait que l’on est attachants et humains. La perfection c’est aussi chiant que le prince charmant. Rien à redire, rien à construire, ..

Les relations, c’est pas un claquement de doigt et tout est parfait. Ça demande une certaine compatibilité de base, des points communs, des différences, du travail, des compromis, du temps, et plein d’autres choses.. Et c’est ça qui est intéressant, même si parfois c’est compliqué, même si ça fait ressentir tout et son contraire, et que parfois on réalise que c’est pas le moment, ni la bonne personne, d’autres viendront à la suite, et chacune apporte sa pierre à l’édifice, avec sa dose d’erreurs, de compromis et de maturation.

Hopefully, on devient meilleur à gérer ses relations, à choisir son partenaire, et les relations se font plus durables et profondes. Hopefully, on finit par trouver quelqu’un avec qui c’est possible de passer le reste de sa vie, en gardant le respect, l’intérêt, l’amour, tout au long du chemin.

(Bien évidemment, il y a d’autres formats de couples que Homme/Femme, mais je traite ici le point de vue femme par rapport à un homme parce que c’est celui abordé dans ces classiques-là. Il me parait cependant évident que ce que j’exprime comme avis par rapport au couple s’applique à n’importe quelle configuration)

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A way to happiness

Je réalise, que ce qui me rend heureuse, c’est de faire des choses. De m’épanouir dans des projets, de réaliser des rêves, à plus ou moins grande échelle. Ne rien faire, c’est rigolo quelques jours, se reposer, tout ça. Après ça devient très vite déprimant. Ne rien avoir à faire, n’avoir pas de perspective, c’est enlever du sens à sa vie je trouve.

A force de regarder des youtubers qui collectionnent les projets, j’ai fini par passer de « ils ont plein d’opportunités » à « ils s’investissent dans ce qu’ils veulent faire ». Ce qui change entre les deux, c’est la maîtrise des choses. Dans un premier temps, je me disais qu’ils avaient de la chance d’avoir plein d’occasions de faire des choses funs, puis j’ai réalisé que dans la majorité des cas, ils les provoquaient. Chaque projet succède à un autre, parfois ils se superposent, etc. Ramené à ma vie, j’ai remarqué que j’avais un grand projet, et deux trois à côté, pour le plus ou moins long terme, et que c’était tout. Et je me suis rendue compte que c’est pas ce que je voulais. Pas dans le sens « je me suis trompée de voie », mais plutôt dans le sens où je veux me donner des challenges, des projets, réaliser des choses que j’imagine pour le fun mais que je n’envisage jamais à l’étape réalisation parce que ça semble compliqué ou de trop grande envergure. Parce que des daydreams de choses qui seraient cool, mais que je n’envisageais pas forcément de concrétiser, j’en ai. Et pour certains, je me dis : et pourquoi pas ? Certes, ça nécessite parfois des moyens, des choses à mettre en place, des obstacles à franchir, mais c’est ça toute la beauté du truc. Se prouver qu’on en est capable, avoir la satisfaction d’accomplir quelque chose qui nous est cher (même si c’est pas genre le rêve absolu qu’on a depuis tout petit, les petits rêves c’est cool aussi), de prendre du plaisir à le rendre réel et surtout se dépasser, évoluer, grandir au travers de ce projet. Depuis que j’ai compris ça, je veux trouver des choses à découvrir, à apprendre, de nouvelles expériences à tenter, et de manière général, je veux oser me lancer. Aussi cliché que cela puisse paraître, le voyage compte tout autant, si ce n’est plus que la destination, parfois.

Et même si ça peut sembler être une manière de ne jamais se poser, on est là loin de l’idée de passer sa vie à courir après le bonheur… après sa vie, au fond. Je suis beaucoup plus dans le seize the day, je savoure davantage les bons moments et ne les regarde quasiment plus avec ce regret que ça soit terminé et l’impression de ne pas en avoir vraiment profité. Parce que je m’épanouis, je VIS vraiment ces moments, et je n’ai plus l’impression de passer mon temps à attendre que les choses arrivent et à regretter qu’elle soit déjà passées. Je vis ma vie, je ne cours plus après. Ça ne veut pas dire que je ne regarde pas en arrière. Je le fais juste d’une manière différente, le sourire aux lèvres, et le bonheur de l’avoir vécu.

L’autre raison pour laquelle j’ai envie de créer des choses, d’en partager, c’est d’avoir une influence dans la vie de quelques personnes, et de savoir que mon existence aura servi a au moins une personne. Je sais que c’est déjà le cas, mais je veux continuer d’avoir un impact sur les autres, de les aider, et d’améliorer leurs vies dans la mesure de mes compétences et de mes capacités. Il y a probablement une part d’égoïsme, puisque je le fais en partie pour la sensation que ça me procure, mais peu importe, je l’assume pleinement et de toute manière, ce n’est pas la seule raison. Cette sensation provient du fait que ces gens se sentent mieux, donc c’est une forme d’égoïsme altruiste. Je crois ?

Je ne prétends pas que c’est la solution pour tout le monde ou que j’ai LA recette du bonheur. Mais je pense en détenir une, qui en tout cas marche pour moi. Ma vie est vraiment plus agréable. Je suis moins souvent triste, j’ai moins de coup de mou, j’apprécie les relations que j’ai, les moments de partage, je réalise l’importance de détails qui semblent insignifiants, je savoure ce que j’ai et de manière générale, je me sens mieux, et plus a même de faire face aux difficultés, parce que je me suis prouvé qu’elles étaient surmontables et que… oui… elles ne m’ont pas tuées et m’ont rendue plus forte.

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The Road Not Taken

J’ai décidé de faire une « rubrique » intitulée : Ces gens qui m’inspirent. Je vais principalement me concentrer sur des gens qui pourraient vous inspirer aussi, pas des personnes de ma vie privée, histoire que 1/ça reste ma vie privée 2/ça puisse vous être utile à vous aussi.

Je suis pas mal de vlogueurs anglophones sur youtube, et de temps en temps, y a des vidéos qui me touchent beaucoup, qui me font réfléchir, surtout quand elles tombent à des moments appropriés dans ma vie. Et j’ai souvent envie de partager, ici me semble un bon moyen pour ça.

Aujourd’hui, je vais vous parler de Joe Homes, ou plus particulièrement de l’une de ses vidéos. Y en a plusieurs de lui qui m’ont inspirées, mais en ce moment, celle qui me « hante » un peu, c’est celle sur un poème de Robert Frost appelé The Road Not Taken. J’aurais pu partir directement du poème, au lieu de la vidéo, mais ses réflexions autour du poème sont aussi importantes pour le coup. Les premières secondes de la vidéo sont la récitation du poème. Je vous le note en dessous pour que vous puissiez le lire en même temps si besoin.

The Road Not Taken

Two roads diverged in a yellow wood,
And sorry I could not travel both
And be one traveler, long I stood
And looked down one as far as I could
To where it bent in the undergrowth;

Then took the other, as just as fair,
And having perhaps the better claim,
Because it was grassy and wanted wear;
Though as for that the passing there
Had worn them really about the same,

And both that morning equally lay
In leaves no step had trodden black.
Oh, I kept the first for another day!
Yet knowing how way leads on to way,
I doubted if I should ever come back.

I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
Two roads diverged in a wood, and I—
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference.

          La Route non prise

Deux routes divergeaient dans un bois jaune
Et désolé de ne pas pouvoir prendre les deux
Et ne sois qu’un seul voyageur, je suis resté longtemps
A regarder l’une des deux aussi loin que je le pouvais,
Jusqu’au point où son virage se perdait dans les broussailles

Alors j’ai pris l’autre, tout aussi séduisante
Et peut-être encore plus justifiée
Parce qu’herbeuse et manquant quelque peu d’usure
Bien que franchement, les passages,
Les aient usées à peu près de façon identique

Et toutes les deux se reposaient, ce matin là,
Sous des feuilles qu’aucun pied n’avait noircies
Ah! J’ai gardé l’autre pour un autre jour!
Sachant pourtant comment un chemin nous mène à l’autre
Je doutais que jamais j’y revienne à nouveau

Un jour je me retrouverai à raconter avec un soupir
Quelque part dans un lointain avenir que
Deux routes divergeaient dans un bois, et moi,
J’ai pris celle par laquelle on voyage le moins souvent,
Et c’est cela qui a tout changé.

Vous l’aurez compris, ce poème parle de la confrontation à un choix et entre autre du fait qu’il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » route. Il y en a plusieurs, et chacune amènera à quelque chose de différent, sans que l’on sache toujours quoi. Et que parfois ça fait du bien de prendre un peu de risque, et de s’aventurer sur des sentiers qui peuvent sembler un poil effrayant, moins sécurisés, …
La réflexion de Joe (que je vais limite paraphraser beaucoup de fois dans la suite de cet article tellement je suis d’accord avec son raisonnement et que je m’étais déjà fait certaines de ces réflexions par moi même) autour de ce poème souligne que c’est certes une façon d’interpréter le poème, mais qu’elle souligne également qu’à trop hésiter à faire un choix, on finit souvent par choisir de ne pas choisir, ce qui est un choix, alors autant en faire un plus utile au lieu de repousser la réflexion. The Road Not Taken, c’est peut-être aussi ça. Le choix non fait devient une route non prise, et en ne le faisant pas, cela ne fait qu’ajouter une possibilité pas exploitée.

C’est parfois difficile d’accepter de prendre une décision, et de l’assumer par la suite. Je me suis retrouvée plusieurs fois à des croisements importants pour ma vie ces derniers temps, effrayée par la « bonne » décision à prendre. Cette vidéo m’a aidé à réaliser que bien souvent il n’y avait pas de bonnes décisions. Que mes choix me feraient avancer, d’une manière ou d’une autre, de manière positive, et qu’il fallait que je choisisse celle qui me semblait plus appropriée à qui je suis. Et Joe m’a fait réaliser que l’important ce n’est pas de prendre la bonne décision, c’est de prendre une décisions et de décider que c’était la meilleure que l’on pouvait prendre étant donné les circonstances, parce que c’est celle que l’on s’est choisie pour nous, et qu’elle mènera à ce qu’elle doit mener.

Ça me rappelle une discussion avec un ami très proche durant laquelle il me racontait qu’en tant que vendeur saisonnier lorsqu’il avait des clients indécis, il choisissait à leur place, et leur demandait par la suite comment ils se sentaient face à ce choix. Avaient-ils envie de le suivre ou étaient-ils déçus que ce choix-là parmi les propositions qui les tentaient aient été désigné. Le client réalisait alors ce qu’il avait réellement envie de choisir, et selon sa réaction choisissait ou non la proposition de mon ami. C’est une bonne façon de faire je trouve, parce que je réalise très souvent quand on me demande ce que je veux et que j’hésite, il y a très souvent une option qui me tente mais que je n’ai pas vraiment envie de prendre. Sauf que cela prend parfois du temps à réaliser.

J’essaye de me concentrer davantage là dessus quand je fais mes choix, dorénavant, et c’est en m’imposant une décision sur un choix d’avenir que j’ai réalisé que je ne l’avais jamais vraiment désirée et que j’étais soulagée de le réaliser et de ne pas suivre cette route.On est tous confrontés à des choix, en permanence. Que ça soit quelle pâtisserie choisir à la boulangerie, quelle formation entamer, comment réagir face à une situation, que faire de sa vie..

Parfois, il n’y a que deux options, parfois il y en a une infinité. Et souvent on peut se sentir sous pression, on attend de nous quelque chose, que ça soit la société, les amis, la famille, ou même soi-même. Il y a les voies saluées et celles moins. Et ça nous terrifie parce qu’on reste sur cette idée de BONNE et de MAUVAISE décisions qui créent notre indécision et notre incapacité à choisir de peur de faire le mauvais choix. Dans ces moments là, il me semble important de s’écouter soi même avant tout, et si cela ne suffit pas, de peser les pour et les contre et estimer quelle est la meilleure situation pour soi-même. Et puis il y a aussi l’amalgame = je suis qui je suis parce que j’ai pris telle ou telle décision / j’ai pris telle décision parce que je suis qui je suis. Et au final le 2e est  bien plus approprié. C’est nous qui choisissons la voie que l’on emprunte, donc c’est que l’on est déjà cette personne en la prenant. Le choix ne nous définit pas, il exprime qui l’on est. La nuance est subtile, mais elle est là, et me semble importante.

Je suis contente de laisser les routes not taken (aussi bien les absences de décisions que les chemins que j’ai décidé de ne pas prendre) derrière moi et m’efforce d’assumer mes choix, de ne pas culpabiliser et de ne rien regretter. C’est plus facile à faire depuis que j’essaye, dans la mesure du possible, d’apprendre à mieux me connaître, d’appréhender qui je suis et ce que JE veux, pas ce que les gens aimeraient pour moi et quels sont leurs intérêts dans l’histoire. Et je suis persuadée que cette façon de faire, cette route choisie pour avancer dans ma vie, contribue à faire de moi une personne plus heureuse, parce que plus attentive à mes envies et besoins. Je ne dis pas pour autant que les choix sont faciles. Certains sont difficiles à prendre parce qu’on sait qu’ils amènent des moments difficiles et douloureux, mais ils sont souvent nécessaire pour aller mieux derrière et faire ce que l’on souhaite.

Et si la route choisie n’amène pas à ce que l’on attendait, eh bien, cela ne sera qu’une épreuve supplémentaire à surmonter qui nous aide à grandir et à apprendre de nos erreurs. Et au moins, on l’aura fait.

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Of New York and New Yorkers

J’ai eu l’occasion la semaine passée de partir une semaine à New York (et un peu dans le New Jersey) pour aller voir l’un de mes frangins qui a élu domicile là bas depuis bientôt un an. Et on va pas se mentir, les États-Unis sont un immense pays qui n’a pas que la taille de son territoire de démesurée. Les buildings sont overwhelming, bien, bien, bien plus haut qu’à Paris, par exemple. Entre 50 et 100 étages facile pour pas mal. Mais se mettre au pied d’un tel building vous donnera tout autant cette impression. Au point de devoir vous arrêter de marcher si vous ne tenez pas à tomber en regardant si haut.

Un batiment quelconque au pied duquel j'ai eu le vertige

Un building quelconque au pied duquel j’ai eu un poil le vertige (© Lexxie)

Je suis personnellement montée en haut du 30 Rockefeller Plaza (aussi appelé le Rock), dont les deux attractions principales sont les visites des studios de la NBC et le « top of the Rock », à savoir la vue panoramique du haut du building (67 à 69e étages pour les points d’observation), et je peux vous dire que c’est sacrément haut.

30 Rock (© Lexxie)

Allez, j’suis sympa, je partage (une partie de) la vue de là-haut :

View from the top of The Rock (© Lexxie)

Dans le genre plus grand, les panneaux publicitaires, les voitures, certains contenants de boisson, certaines avenues, etc. Mais bon, on s’y fait ^^

Une autre chose à laquelle on se ferait bien : l’amabilité des gens. De manière générale, j’ai remarqué que pas mal de New Yorkais étaient bien plus polis qu’en France : notre réputation de mauvais accueil de touristes ne me surprend pas tellement quand je vois (à NY) les commerçants demander comment ça va avant d’encaisser nos articles, ou n’importe qui s’excuser dans la rue même si c’est moi qui leur ait foncé dedans par accident. Ou encore ce monsieur qui – voyant mon frère et moi-même, sortant d’une bouche de métro, chercher dans quelle direction nous diriger – m’indique en souriant en pointant deux directions opposées en me disant « uptown » puis « downtown » respectivement, avant de continuer son chemin, sans même que nous ayons à demander quoi que ce soit, et sans être intrusif.

Bon par contre, arriver aux States et me faire prendre pas aimablement mes empruntes digitales et ma photo, j’aime moyen.. (1984 much?). Ça m’a refroidie.. Juste avant, panneau dans la file d’attente disant grosso modo : « on vous souhaite la bienvenue, espérons que vous aurez un accueil chaleureux, etc ».
Eh ben, je crois qu’avec la personne de l’immigration qui nous a « accueillie », on repassera, pour l’accueil chaleureux. Le mec : « Passport. Four fingers of the left hand. Thumb. Four fingers of the right hand. Thumb. Picture. Next. » (Il n’a pas dit un mot de plus, juste répété ça à chacun d’entre nous).
Sans parler du moment où il fait tomber mon passeport dans son box. Il met bien 10 secondes (sans exagérer, 10 réelles secondes) avec un profond soupir avant de se décider à se baisser pour le ramasser. Genre je veux bien que tu fasses ça toute la journée et que tu n’aimes pas ton job, je peux le concevoir, mais bonjour/au revoir non ? ou j’sais pas.. faire des phrases ? montrer un poil d’amabilité ?
Déjà que c’est pas agréable de se faire ficher quand tu arrives dans un pays, mais alors par quelqu’un d’aussi aimable..

Comme quoi, comme partout, à New York, on trouve de tout (bonjour j’enfonce des portes ouvertes), mais de manière générale, j’ai trouvé les gens plus aimables qu’à Paris (que j’ai plus l’habitude de fréquenter).

Je pourrais vous raconter encore plein de choses sur mon séjour à NYC, comme l’immensité de Central Park qui est plus vallonné et moins forestier que ce que j’imaginais, comme l’arche qui ressemble beaucoup à notre Arc de triomphe sur Washington Square, sur mes expériences culinaires parfois hasardeuses, sur comment on passe des États-Unis à la Chine puis à l’Italie en à peine quelques rues, sur le nombre de Starbucks, McDo ou Duane Reade qu’on s’est amusés à repérer, sur les escalators en bois de chez Macy’s, sur le Hulk en Lego de Toys R Us, sur Times Square qui pique les yeux, sur les églises Gospel qui font payer 20$ l’entrée aux touristes et où de toute manière la queue est trop longue pour espérer entrer ou voir quelque chose à moins d’être là depuis au moins 2h, ou encore sur les marmottes et des écureuils que j’ai pu croiser dans différents parks, mais au final, je préfère vous quitter avec une photo prise de l’autre côté de l’Hudson (la rivière) qui donne cette magnifique vue de NYC. Stop le blabla. 😛

Vue sur New York depuis l'autre côté de l'Hudson (New Jersey)

Vue sur New York depuis le New Jersey (obviously ©Lexxie aussi)

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A side of bullying

J’ai toujours eu du mal avec les couples où l’un « domine » l’autre et se comporte comme son (mauvais) parent, l’engueule quand il fait une erreur, etc.

Quand quelqu’un fait une erreur, et en paye le prix, et qu’une autre personne de son entourage, sur qui ça n’a absolument aucune conséquence (si ce n’est voir que la personne est frustrée par ça), se met à l’engueuler de ne pas avoir pensé à faire tel ou tel truc pour empêcher que ça arrive, ça me sidère juste. En quoi ça va aider de rabaisser la personne et de lui faire se sentir encore plus mal ? Surtout qu’on en fait tous, des erreurs, on oublie un truc, on vérifie pas quelque chose, peu importe.

C’est pareil que les gens qui s’énervent sur leur conjoint parce que celui-ci ne comprend pas quelque chose qui n’est pas de son expertise et que par conséquent, peu avoir du mal à comprendre des choses qui semblent simples à l’autre.

Il est où l’amour là dedans, si on est pas capable d’être patient et tolérant avec l’autre, de se mettre à sa place ? Ou que l’on est condescendant en permanence comme si l’on s’adressait à un gamin.

Ça m’agace personnellement de voir un tel déséquilibre dans certains couples. Si on est pas capable d’accepter l’autre et que l’on passe son temps à montrer sa pseudo supériorité intellectuelle, faut pas se mettre avec cette personne juste pour faire gonfler son égo et rabaisser l’autre, parce que ça c’est pas de l’amour, c’est de l’égoïsme pur au détriment de l’autre, et c’est juste abominable.

Cela dit, j’ai aussi du mal avec l’autre qui accepte la situation, surtout quand l’amour n’est pas hyper flagrant de ce côté non plus. J’imagine que l’habitude, le quotidien, la peur du changement sont des facteurs qui font tolérer ce genre de déconvenances, mais c’est juste du masochisme que de rester avec une personne qui vous traite de cette manière. La maltraitance, ça n’a jamais été qu’une question de violence physique. La violence morale, l’attaque à l’égo, s’en est aussi.

I hate bullies*.

Soit dit en passant, y a une très belle vidéo sur la maltraitance verbale, même si c’est surtout la version scolaire, c’est très important aussi. Je vous la mets ici. C’est en anglais par contre.

*a bully désigne (en anglais) une personne qui abuse de sa force/position pour tyranniser plus « faible » qu’elle sur le plan physique ou moral. Le bullying englobe le racket, les moqueries, les humiliations, la violence physique, …

On connait tous les conséquences que ça peut avoir, du manque de confiance en soi au suicide, en passant par la dépression et autres joyeusetés.

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Imagine me complexly

Il y a quelques temps, je lisais une citation de John Green disant quelque chose du genre « Imagine others complexly ». Et j’ai mis du temps à comprendre ce qu’il voulait vraiment dire.

Le truc, c’est qu’on a tendance à voir les choses de notre point de vue, ce qui, j’en conviens, est normal. Ce qui est dommage c’est qu’on ne pense pas toujours à prendre du recul par rapport à notre vision des choses, à imaginer ce que l’on voit de manière plus complexe. Comprendre qu’on n’en voit qu’une partie.

Prenons une personne. J’ai déjà évoqué le fait que selon les contextes ou les personnes, nous ne montrons pas la même facette de notre personnalité. Sans parler du fait que parfois ça ne reste que la façade, on ne montre jamais plus loin à certaines personnes. Du coup on se fait une idée de la personne sur le peu qu’on voit, on juge, on catalogue, sans savoir pourquoi elle agit comme ça, sans chercher à comprendre. J’ai tendance à me dire que je ne peux pas me permettre de juger des gens (même si ça m’arrive, comme à tout le monde), parce que je ne sais pas pourquoi ils font ce qu’ils font/pensent comme ils pensent/disent ce qu’ils disent. Et que peut-être qu’en changeant de perspective je pourrais mieux les comprendre et mieux les accepter. Je n’y arrive pas toujours, mais j’essaye. Un genre de combat personnel pour rester humble et être plus accueillante vis à vis des autres.

On est responsable de son comportement vis à vis des autres. Comprenons nous bien : ça ne veut pas dire qu’on accepte tous nos comportements. Parfois je regrette d’avoir dit ou fait un truc à la seconde où j’ai commencé à le faire, et je m’en veux de l’avoir fait parce que ce n’était pas mon intention, que la chose semblait moins méchante, plus drôle, plus intelligente dans ma tête, ou autre. Et ça a des conséquences sur les gens, obviously. Et sur leur manière de me percevoir. Ça fausse la donne parce que ce n’est pas vraiment moi, ce n’est pas comme je pense, c’est un accident.

Là où je veux en venir, c’est qu’on n’est pas que ce qu’on a l’air d’être, et qu’il faut parfois se forcer à prendre du recul et accepter qu’on ne sait pas tout et que l’autre est aussi imparfait que nous.

Je pars aussi de la perspective que rien n’indique que je n’ai pas mon rôle dans un comportement qui ne m’a pas plu chez une personne à mon égard, et que je peux toujours essayer de comprendre pourquoi ça s’est passé comme ça s’est passé. Même si je sais que l’autre à mal agit et qu’il n’aurait pas du, peut-être ai-je fait quelque chose qui a empiré/déclenché ce comportement, peut-être suis-je ne serait-ce qu’un peu responsable. Je ne dis pas ça dans l’optique de me flageller, mais dans l’optique de faire attention à l’incidence que j’ai sur les autres, d’être peut-être un peu plus prudente si je sens que la personne en face n’est pas réceptive, ou pas dans un état apte à bien prendre ce que je veux dire. Il ne s’agit pas de tout préméditer, avant d’agir, parler, mais de prendre conscience de l’autre et de son état afin d’être dans une bonne optique de communication.

Bref, nous sommes tous complexes, et si on veut que les autres nous accueillent et nous acceptent, il me semble important d’essayer d’en faire de même à leur endroit.

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Book pantheon(-ish)

On me demande souvent quel est mon livre préféré, ou mon top 5 livresque. Ou encore les livres que j’emporterai sur une île déserte. C’est une question à laquelle je suis incapable de répondre, parce que vu le nombre de bouquins que je lis, en choisir UN SEUL c’est une abomination. Na.

Je sais que peu importe le sujet, on tend toujours à avoir des préférences. Est-ce pour autant obligé d’en avoir une ou 3 ou 5. J’ai pas envie de me limiter, mais c’est compliqué de pas se limiter quand on nous pose ce genre de questions. Du coup, j’me suis dit que j’allais dresser ici une liste non exhaustive de bouquins qui m’ont marquée, pour une raison ou une autre, et que je mets dans une petite place spéciale : mes chouchous en lecture. Du coup, tout les titres qui vont suivre sont, à mes yeux, très bons, et si vous n’aimez pas, eh ben… eh ben… ben.. tant pis, j’aurais essayé 😛

Il n’y a là aucun classement, je balance juste les titres comme ils me viennent en parcourant ma biblio du regard. J’vais faire une séparation « one shot » (livres qui n’ont pas de suite et ne constituent qu’un seul volume) / sagas, parce que j’ai envie (c’est mon blog, j’fais c’que j’veux :P). Le premier titre est le titre original, puis entre parenthèse le titre français. Si il n’y a pas de parenthèse, c’est soit que le livre a été écrit en français, soit que le titre français est le même.

One shot :

  • Paper Towns (La Face cachée de Margo) – John Green (le premier livre que j’ai lu de cet auteur qui, même s’il semble faire des intrigues similaires sur certains livres, sait à merveille dépeindre des adolescents intelligents aux réflexions pertinentes tout en apportant une touche de connaissance et d’émotion bien placée)
  • Looking for Alaska (Qui es-tu Alaska ? ) – John Green
  • The Fault in Our Stars (Nos étoiles contraires) – John Green (bouchée quintuples sur les émotions, du rire aux larmes)
  • The Perks of Being a Wallflower (Pas Raccord / Le Monde de Charlie) – Stephen Chbosky (Un portrait saisissant de l’adolescence, de la différence, du parcours d’obstacle de la jeunesse et des premières expériences, le tout de manière très juste et dénuée de jugement)
  • Extremely Loud and Incredibly Close (Extrêmement fort et Incroyablement près) – Jonathan Safran Foer (le deuil au travers d’une aventure/quête d’un jeune garçon à travers New-York)
  • The School of Essentials Ingredients (L’École des saveurs) – Erica Bauermeister (un magnifique bouquin qui vous donnera faim et qui risque de vous arracher quelques larmes)
  • The Help (La Couleur des sentiments) – Kathryn Stockett (la ségrégation dans le Mississipi dans les années 60, du points de vue des Maids/aides noires et de celui d’une jeune femme blanche qui veut dénoncer cette injustice)
  • Oh, boy! – Marie-Aude Murail (un bouquin poignant, une famille d’orphelins étonnants et détonants, où l’on passe encore une fois du rire aux larmes)
  • Gabriel et Gabriel – Pauline Alphen (un bouquin très jeunesse sur les différences de culture, l’acceptation, l’amitié, …)
  • Nineteen-Eighty-Four (1984) – George Orwell (Big Brother is watching you)
  • Fahrenheit 451 – Ray Bradbury (vous feriez quoi si on brûlait tous les livres ?)
  • The Pillars of the Earth (Les Pilliers de la Terre) – Ken Follett (un roman historique dans une Angleterre du XIIe siècle où il est question de manipulation, de cathédrale, de projets d’envergure et de coup bas)
  • Lord of the Flies (Sa Majesté des mouches) – William Golding (des adolescents, seuls survivants d’un crash, doivent apprendre à vivre ensemble sur cette île pour survivre, mais des clans se forment)
  • To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur) – Harper Lee (l’histoire dun avocat qui se voit confier la défense d’un homme noir accusé d’avoir violé la fille (blanche) d’un propriétaire terrien, et les pérégrinations de ses deux enfants dans cette ambiance électrique)
  • La Volonté du Dragon – Lionel Davoust (l’art de la guerre vu par le sieur Davoust, maîtrisé à la perfection, sur une touche de fantasy – et pourtant, la guerre c’est pas mon truc)
  • Chocolat – Joanne Harris (l’arrivée dans un village très catholique d’une mère et de sa fille, qui ouvrent une chocolaterie en plein carême)
  • The Little Prince (Le Petit Prince) – Antoine de St-Exupéry (un classique dont on tire de nouvelles choses à chaque lecture)
  • Le Dernier Jour d’un condamné – Victor Hugo (un récit témoignage d’un condamné à mort qui ne peut s’empêcher de penser à sa petite fille de trois ans et dont on ne connait pas le crime, crime qu’il ne renie pas, et dont il accepte les conséquences, même s’il aimerait qu’il en soit autrement)
  • The Giver (Le Passeur) – Lois Lowry (un monde dans lequel la couleur n’existe pas, dans lequel l’histoire, les émotions, les sentiments, les connaissances ne se transmettent que d’un passeur à un autre, seul être à porter tout ce douloureux savoir dans la société, pendant que les autres appliquent les règles et sont formatés pour accomplir ce qui est attendu d’eux)
  • Le Combat d’hiver – Jean-Claude Mourlevat (une dystopie dans laquelle on suit plusieurs personnages prêt à tout pour changer les choses telles qu’elles sont et qui aspirent à suivre la trace de leurs parents ou de leurs amis pour retrouver la liberté)
  • La Sombra del Viento (L’Ombre du vent) – Carlos Ruiz Zafon (un voyage au travers de Barcelone, à la poursuite d’un auteur mystérieux, et tout ça à cause d’un cimetière de livres)
  • Marina – Carlos Ruiz Zafon (Barcelone again, histoire entre un jeune pensionnaire et une demoiselle qui ne vit pas très loin, de leur amitié et d’une curieuse histoire qui les intrigue tous deux)
  • Warbreaker – Brandon Sanderson (de la fantasy qui se dévore comme du p’tit pain, pleine de couleurs, d’humour, …)
  • Elantris – Brandon Sanderson (tout pareil, la couleur en moins, mais une autre forme de magie en plus, et un poil moins d’humour)
  • The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society (Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates) – Mary Ann Shaffer & Annie Barrows (roman épistolaire qui raconte la seconde guerre mondiale vu par les habitants de Guernesey)
  • La Part de l’autre – Eric-Emmanuel Schmitt (un parallèle entre la vie réelle d’Hitler et ce qu’elle aurait pu être s’il avait réussi le concours des beaux arts qu’il a tenté)
  • Schachnovelle (Le Joueur d’échec) – Stefan Zweig (une nouvelle intrigante sur un prisonnier qui fait des parties d’échecs dans sa tête, c’est plus intéressant que ce que ma phrase laisse deviner, croyez moi)
  • The Curious Incident of the Dog in the Night-time (Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit) – Mark Haddon (l’histoire d’un adolescent avec Asperger qui tente de vivre son quotidien avec sa différence, et surtout de savoir qui a bien pu tuer le chien de la voisine, berdel de morde! )
  • Druide – Oliver Peru (Âme très sensibles s’abstenir, c’est un peu dégueu par moment, mais tellement bien écrit)
  • Unhooking the Moon – Gregory Hughes (l’histoire d’un frère et d’une sœur un peu barrés qui partent du Canada vers New York pour trouver leur oncle)
  • Eleanor & Park – Rainbow Rowell (Une histoire magnifique et pas neuneu/dégoulinante de bons sentiments, entre deux ados un peu dépareillés et nerdy)

Sagas :

  • Harry Potter – J.K. Rowling (une saga avec laquelle j’ai grandi et pour laquelle j’ai beaucoup d’affection. Hufflepuff for the win!)
  • Les Eveilleurs – Pauline Alphen (une saga post-apocalyptique dans un monde où les habitants sont retournés à un mode de vie plus archaïque, une histoire portée par un soupçon de poésie, de lecture/d’écriture et de personnages aux personnalités toutes plus intéressantes les unes que les autres)
  • The Farseer Trilogy (L’Assassin Royal) – Robin Hobb (un bijou parfaitement maîtrisé, plein d’aventures, d’intrigues cachées et d’enjeux vitaux, avec un soupçon de magie)
  • The Liveship Traders (Les Aventuriers de la mer) – Robin Hobb (dans la lignée du précédent, à un endroit différent de ce monde, plus orienté sur le commerce, le désert des pluies et les vivenefs, bateaux étranges et fascinants)
  • Dragonriders of Pern (La Ballade de PERN) – Anne McCaffrey (une de mes toutes premières sagas, pourtant pas spécialement orienté jeunesse, avec des dragons, des colonies terrestres expatriées sur la planète PERN et qui se développent sur des siècles et apprennent à combattre les hostilités qu’elle peut leur réserver)
  • Moana – Silène (passé presqu’inaperçu, c’est pourtant un joli bijou de dystopie jeunesse, très poétique)
  • Tales of the Otori (Le Clan des Otori) – Lian Hearn (un univers médiéval sur un thème simili japonais, histoire d’honneur, de mentors, d’amour complexe et de simili mafia dangereuse et obstinée)
  • Les Malaussène – Daniel Pennac (un doudou d’humour en cette fratrie hors du commun barrée, attendrissante et attachante)
  • The Hunger Games – Suzanne Collins (la téléréalité en mode combat à mort pour contrôler le peuple, style parfait qui tient en haleine et réflexions politiques et existentielles très pertinentes)
  • Kewelan Empire (La Trilogie de l’Empire) – Raymond E. Feist & Jane Wurst (des intrigues politiques dans un monde à inspiration japonaise, entre conflits internes et au delà de ce monde)
  • Riftwar (les Chroniques de Krondor) – Raymond E. Feist (dont j’ai lu les 6 premiers tomes et qui est très bien aussi et qui se passe sur le monde de l’autre côté de la faille par rapport à la trilogie de l’Empire)
  • The Bartimaeus Trilogy (La Trilogie de Bartiméus) – Jonathan Stroud (une saga sarcastique dans un Londres où les magiciens sont au pouvoir et où les djinns sont monnaie courante et pleins de sarcasmes)
  • L’Héritage des Darcer – Marie Caillet (ne serait-ce que pour le développement psychologique du personnage principal au cours de la trilogie)
  • The Chronicles of the Deryni (La Trilogie des Magiciens) – Katherine Kurtz (roman historique dans un monde fictif et intrigues politiques autour de Rois, de religion, avec un soupçon de sorcellerie ; en plus, y en a d’autres, de trilogie, autour du même monde et de certains personnages communs, donc si vous aimez, y en a encore)
  • The Gentleman Bastards (Les Salauds Gentilshommes) – Scott Lynch (une bande de gentlemen arnaqueurs et charismatiques qui monte des coups plus dingues les uns que les autres tout en essayant de ne pas se faire chopper)
  • A Song of Ice and Fire (Le Trône de fer) –  George R. R. Martin (Âme très sensibles s’abstenir, sexe et violence fréquents, mais univers très bien construit et personnages tous plus intéressants/haïssables/sympathiques/tordus/torturés les uns que les autres)
  • Discworld (Les Annales du Disque-Monde) – Terry Pratchett (Je ne prétendrai pas avoir tout lu, mais c’est frais, c’est bourré de jeux de mots, la traduction est pour une fois géniale (et faut le faire, avec tous les jeux de mots), certains personnages sont tordants, et si je n’enchainerais pas deux tomes, ça se savoure de temps en temps avec plaisir)
  • Martyrs – Oliver Peru (y a que le tome 1 de sortie so far, mais c’est du bon, bien fouillé, bien travaillé, me gusta)

Voilà, je crois que j’ai fait le tour d’à peu près tout ce dont je voulais vous parler. Bien sûr cette liste évolue régulièrement en fonction de mes nouvelles lectures, mais ceci est un bon aperçu de mes goûts littéraires, et une liste de choses que vous pouvez tenter, qui sait, peut-être avons nous en partie les mêmes intérêts !

(j’ajouterai de temps en temps de nouveaux titres quand je découvrirai d’autres chefs d’oeuvre ^^)

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